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vendredi 23 décembre 2011

Le sénateur Annacacis très remonté contre Jean Bertrand Aristide

Le sénateur Jean Hector Annacacis qui se présente comme un « lavalassien fidèle » s’en prend désormais à l’ancien président d’Haïti et coordonateur à vie du parti Fanmi Lavalas, Jean Bertrand Aristide. Intervenant sur les ondes de radio Vision 2000, ce mardi 20 décembre, il reproche à l’ancien prêtre d’avoir brillé par son absence à certains grands rendez-vous du parti Lavalas.
Le sénateur Jean Hector Annacacis qui se présente comme un « lavalassien fidèle » s’en prend désormais à l’ancien président d’Haïti et coordonateur à vie du parti Fanmi Lavalas, Jean Bertrand Aristide. Intervenant sur les ondes de radio Vision 2000, ce mardi 20 décembre, il reproche à l’ancien prêtre d’avoir brillé par son absence à certains grands rendez-vous du parti Lavalas.
« Le 16 décembre dernier, le président Aristide n’était pas présent au moment où son parti commémorait le 21e anniversaire de sa victoire aux élections démocratiques de 1990 », se plaint Annacacis qui rappelle que seule l’épouse de M. Aristide avait pris la parole en la circonstance. Il croit que de tels comportements ne font pas honneur aux militants et traduisent au contraire un « marronnage » inavoué du leader charismatique.
Jean Bertrand Aristide aurait aussi boudé une cérémonie de graduation des médecins haïtiens diplômés à Cuba dont il était le parrain, à en croire le sénateur. Il dit avoir clairement proposé à ces étudiants de choisir de préférence le ministre de la Santé publique et de la Population, mais leur choix s’est arrêté sur le leader à vie de la Fanmi Lavalas, regrette Annacacis Jean Hector.
Dans son humour habituel, le troisième sénateur de l’Ouest estime que l’ancien président pourrait au moins évoquer des excuses liées à sa santé « comme il l’avait fait à son retour d’exil, en avançant des problèmes oculaires ».
Plaçant Jean Bertrand Aristide dans le rang des « dictateurs » au même titre que Jean Claude Duvalier, le sénateur en fin de mandat promet de se passer de la bannière Lavalas, s’il doit se courber devant le leader, pour avoir gain de cause. « Je suis pas comme ces sénateurs à l’échine trop flexible qui sont prêts à toutes sortes bassesses pour obtenir la bénédiction du prêtre. Si je dois être un flagorneur pour avoir la bannière, je préfère ne pas être réélu », lance le sénateur Annacacis, visiblement en colère.

Eddy Laguerre
http://www.lematinhaiti.com/contenu.php?idtexte=28024

Commentaire
Ce geste de M. Anacasis, est-ce une petite mise en scène pour la galerie ou la découverte tardive d'un politicien qui réalise que la présidence à vie n'est plus à la mode? Car une jonglerie espiègle entre les deux n'est pas possible. Elle nous ramènerait au premier scénario.

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