Nombre total de pages vues

jeudi 26 août 2010

Haiti-Infrastructures : Travaux interminables et problèmes sur la route de Carrefour

mercredi 25 août 2010

P-au-P, 25 août 2010 [AlterPresse] --- Les travaux de réparation et de canalisation entrepris depuis décembre 2009 sur le tronçon principal de la route de carrefour (commune située à la périphérie de Port-au-Prince), spécialement au niveau des quartiers de Bizoton, Diquini, et Thor, sont, chaque jour, la cause d’un embouteillage immense sur la seule voie terrestre reliant Port-au-Prince, la capitale, au sud d’Haïti, constate AlterPresse.
Certains chauffeurs opérant dans le transport en commun déclarent que cette situation, ajoutée au mauvais état des routes secondaires, les a obligés à abandonner le circuit. Ceux qui y restent décident, quant à eux, d’augmenter le prix de la course (le faisant passer de 10 à 50 gourdes), arguant qu’ils dépensent beaucoup plus qu’avant pour faire réparer leurs véhicules abîmés.
Interrogés par AlterPresse, certains passagers fustigent l’irresponsabilité des autorités locales, alors que d’autres préfèrent incriminer les citoyens de la commune pour n’avoir pas revendiqué leurs droits.
Pour sa part, le maire de Carrefour, Yvon Jérôme, affirme que « le projet [de canalisation et de réparation] prendra le temps qu’il faut pour se réaliser et les citoyens ne seront pas déçus »
« Ce sont les imprévus, particulièrement la pluie, qui ont tout retardé », se défend-il lors d’un entretien téléphonique avec AlterPresse.
« Tout devrait finir d’ici le mois d’octobre 2010 », promet-il.
Les travaux de réhabilitation de la route de Carrefour, qui étaient prévus pour durer seulement six mois, sont financés par la Banque Interaméricaine de Développement (BID) et l’État haïtien. Ils sont supervisés par le ministère des Tavaux publics et la mairie. [rh rl gp apr 25/08/10 15 :00]

http://www.alterpresse.org/spip.php?article9890

Commentaire
Toujours le même refrain et le même manque de respect pour le citoyen. Qu'un maire s'arroge le droit de répondre à la presse que la construction d'une route déterminante pour le relier la capitale au sud du pays "prendra le temps qu'il faudra". Voilà une marque de désinvolture qui ne peut s'observer et se tolérer qu'en Haïti! Une mentalité de chef qui fatigue!

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire