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vendredi 16 septembre 2011

La sécurité alimentaire en Haïti inquiète le directeur régional du PAM

Jeudi, 15 septembre 2011 12:23
Le nouveau Directeur Régional du Programme Alimentaire Mondial pour l'Amérique latine et les Caraïbes, Gemmo Lodesani, a exprimé en début de semaine son inquiétude face au niveau d'insécurité alimentaire en Haïti. Admettant que beaucoup de progrès ont été accomplis depuis le séisme, M. Lodesani a révélé que 4,5 millions d'Haïtiens n'ont toujours pas accès régulièrement à des quantités suffisantes d'aliments nutritifs.
Les résultats préliminaires d'une enquête de la sécurité alimentaire, dirigée par la Coordination Nationale de la Sécurité Alimentaire (CNSA) informent que plus d'une année et demi après le séisme, la faim demeure un problème pour beaucoup d'Haïtiens. L'enquête, réalisée grâce à l'appui du PAM, de la FAO et d'autres partenaires, confirme la hausse des prix des denrées alimentaires, ce qui ajoute un fardeau additionnel pour les familles.
Au cours de son premier voyage officiel, M. Lodesani a réitéré l'engagement du Programme Alimentaire Mondial à soutenir le gouvernement haïtien avec des programmes de cantines scolaires, de nutrition et d'emplois temporaires.
Cette visite a permis au Directeur Régional du PAM d'avoir des entretiens avec des représentants du gouvernement haïtien, des Nations Unies ainsi que des bâilleurs de fonds.
M. Lodesani a également visité un camp d'hébergement de Port-au-Prince où les sinistrés reçoivent une aide des ONG. Au cours de cette visite il a confirmé que le PAM continuera à appuyer des projets en faveurs des sinistrés. Les opérations du Programme Alimentaire Mondial sont réalisées en collaboration étroite avec le gouvernement et en accord avec les priorités établies pour la reconstruction d'Haïti.

LLM / radio Métropole Haïti

http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=19545

Commentaire
Peut-être les autorités haïtiennes, puisqu'il faut supposer qu'il y en a, pensent-elles faire quelque chose en laissant reposer l'alimentation du peuple sur les organismes internationaux. Mais si l'on y regarde de plus près, le pays a besoin de production alimentaire permanente, de baisse de prix, de contrôle de la contrebande a travers la frontière qui ruine les paysans, bref d'une politique alimentaire rationnelle. C'est exactement ce que font les pays gouvernés par des hommes et des femmes raisonnables, intelligents et respectueux du mandat reçu de la constitution via des élections libres. Maintenant que reste-t-il a HAITI comme possibilité? Une seule réponse. Le travail. Le travail de la part de ceux qui continuent de se donner un salaire sans rien faire, de ceux qui utilisent la population pour accéder tout simplement à une position qui change exclusivement leur vie et celle de leur famille. Voilà le problème dans tout son prosaïsme! La solution aussi! Quant au peuple, il ne fait que ça depuis toujours, travailler pour que d'autres en tire les profits. Sinon qu'on aille le voir après qu'on l'a obligé à se disperser en République Dominicaine, aux Etats-Unis, au Canada, en Guadeloupe, à Curaçao et ailleurs. Quelle expérience fouettera la conscience et l'orgueil de ces politiciens pour les obliger à se réveiller de leur aveuglement et de leur léthargie? Que faut-il enfin pour les porter à réagir?

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