Haïti: Le chef de la MINUSTAH, Mariano Fernández, a été convoqué hier mardi à la chancellerie haïtienne par la ministre Marie-Michèle Rey pour fournir des explications sur le viol dont a été victime un adolescent haïtien dans la commune de Port-Salut, dans le sud du pays, rapporte une agence de presse en ligne.
M. Fernández était arrivé à la mi-journée au MAE dans le quartier du Bois-Verna, à Port-au-Prince.
Suite à la rencontre, une source digne de foi a indiqué à l'agence que la diplomatie haïtienne est déterminée à prendre toutes les dispositions nécessaires pour que la lumière soit faite et que justice soit rendue sur ce cas.
Le chef de la MINUSTAH avait appelé lundi le Premier ministre Jean-Max Bellerive pour lui présenter ses excuses pour l'acte ignoble.
Dans une note rendue publique le dimanche 4 septembre dernier, la présidence avait dit prendre acte du viol collectif perpétré sur un jeune haïtien dans la commune de Port-Salut où des soldats uruguayens de la Mission des Nations Unies en Haïti sont nommément accusés par la victime.
"La présidence condamne vigoureusement cet acte qui révolte la conscience nationale et attend un rapport détaillé rétablissant l'exactitude et les circonstances des faits", avait indiqué la note.
"Tout acte de viol, sans égards au genre de la victime, ni du bourreau, constitue un délit grave qui ne saurait être toléré. Il est ainsi demandé aux instances concernées de se réunir en urgence avec les responsables de la Minustah pour que des mesures soient immédiatement prises pour éviter la reproduction de tels actes".
"En attendant que toute la lumière soit faite sur ce délit, et que justice soit rendue, la Présidence partage l'émotion de tout le peuple haïtien et donne la garantie que les coupables et complices d'un tel acte ne resteront pas impunis".
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=96834&PubDate=2011-09-06
Commentaire
Un nouvel affront à Haiti! S'il y a des soldats, cela doit exister, qui respectent l’intégrité physique des gens, il y en a certainement qui donnent libre cours aux vices collectionnés leur vie durant. Il faut donc que les autorités haïtiennes prennent les mesures qui conviennent pour protéger la population contre ces prédateurs sans scrupule. Combien de maux de plus doit-on hériter du passage des soldats de l'ONU pour que le pays en soit débarrassé? Mais surtout pour que les politiciens haïtiens s'entendent et respectent eux-mêmes les règles du jeu démocratique qui invalideraient automatiquement cette présence?
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