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jeudi 13 octobre 2011

Haïti-Francophonie : Abdou Diouf attendu pour une visite de 48 heures à l’invitation de Martelly

mercredi 12 octobre 2011
P-au-P, 12 oct. 2011[AlterPresse] --- Le secrétaire général de l’Organisation internationale de la francophonie (Oif) Abdou Diouf effectuera une visite de 48 heures à partir du 13 octobre en Haïti, informe un communiqué transmis à AlterPresse.
L’organisation a fait d’Haïti sa priorité en matière de solidarité, indique le communiqué.
Le secrétaire général affirme que « la Francophonie toute entière demeure solidement engagée à accompagner Haïti au niveau de la consolidation de la démocratie (…) », rapporte le document.
L’Oif compte apporter son soutien dans le domaine en mettant en œuvre « des actions ciblées en matière d’éducation, d’enseignement supérieur et de refonte institutionnelle, en collaboration avec le nouveau gouvernement (haïtien) et les partenaires internationaux », lit-on.
En venant en Haïti, Diouf répond à une invitation du chef de l’État haïtien Michel Martelly.
Le secrétaire général de l’Oif envisage de se rendre en République Dominicaine après son passage en Haiti. La république voisine est membre observateur de l’Oif depuis octobre 2010. [rh kft gp apr 12/10/2011 11 :20]

http://www.alterpresse.org/spip.php?article11715

Commentaire
En observant ce qui s'est passé en Haiti ces derniers temps et ce qui s'y passe encore maintenant, on est en droit de douter que Haïti ait ce qu'il faut pour profiter des avantages que pourrait représenter un travail en partenariat avec l'OIF. La République dominicaine, même en tant qu'observatrice en a toujours su profiter comme il convient de le faire. Ce pays est organisé. En tout cas, mieux, beaucoup mieux qu’Haïti. Une tache de promotion de l’éducation et de la culture, de la démocratie, cela se fait difficilement en l'absence d'une véritable vocation.Or c'est ce qui manque le plus chez les politiciens haïtiens, trop pressés de ne s'exhiber que pour la galerie. Pour commencer, avant même les élections, tout le monde se rappelle comment les intellectuels, les penseurs, ceux qui partent se former ailleurs, s'enrichir de l’expérience des autres, ont été vilipendés, insultés, réduits à des éléments moins que secondaires dans une société comme l'haïtienne. Exactement le contre-pied de ce qui représente une véritable devise dans les pays qui ont compris que sans éducation, il n'y a point de peuple, il n'y a point de société qui tiennent. Que Martelly, comme tout être humain, puisse changer son fusil d’épaule, cela est logiquement toujours possible. Cependant, après une campagne aussi cinglante que celle dont nous avons été témoin, il nous faut des actions véritablement efficaces et précises pour nous convaincre que cette mentalité pourrait avoir changé. Surtout après nous avoir servi cette tisane insipide d'anciens ministres qui n'ont traditionnellement travaillé qu'à améliorer la fortune de leur famille. Cette dernière action serait parfaitement légitime et louable, si traditionnellement elle ne se réalisait pas aux dépens de la majorité des enfants de ce pays dont une fraction importante se trouve, depuis le mois de janvier 2010, sous des tentes si fragiles que la moindre menace de pluie lui créée d'insupportables angoisses.

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