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lundi 31 octobre 2011

Bientôt, Haïti le pays le plus peuplé de la Caraïbe

Dans quelques années, Haïti sera le pays le plus peuplé dans la région de la Caraïbe, a révélé, le 26 octobre, le conseiller technique principal au Fonds des Nations unies pour la Population (FNUAP), Gabriel Bidegain. L’Institut haïtien de Statistique et d’Informatique (IHSI) révèle que la population haïtienne est évaluée pour l’instant à 10 248 306 habitants. Celle de la République Dominicaine est de 9,4 millions d’habitants et celle de Cuba de 11,2 millions habitants.

http://www.alterpresse.org/spip.php?article11817

Commentaire
Qu'un pays fonctionne de la meilleure façon dont ses gouvernants puissent le conduire, cela semble la chose la plus élémentaire du monde. Il reflète aussi le niveau de conscience de la population, son éducation et son habileté à choisir correctement ses dirigeants. Mais quand on considère Haiti, on se demande si ceux qui accèdent au pouvoir, toutes catégories confondues, savent de quoi il s'agit. On pourrait même les exonérer de tout soupçon de méchanceté volontaire. Car il faut une dose colossale d'inconscience pour tout en s'appelant député, sénateur, ministre, président ou premier ministre, se laisser aller à dire et à faire n'importe quoi. Comme si le monde n'existait pas. "Nous sommes seuls dans un désert et n'avons de compte à rendre à qui que ce soit!" Comme si ceux qui écoutent et observent ne comprendraient pas. Est-ce qu'ils ne faudrait pas forcer les fonctionnaires haïtiens à voyager, à voir, à analyser, réfléchir sur ce qu'ils voient, ce qui se passe ailleurs pour avoir des termes de comparaison suffisamment solides pour éviter de tomber si facilement dans l’arbitraire. Il existe des options. En tout cas, quoi qu'on dise, tant que ces personnages n'auront pas pris la décision de se réveiller, Haiti sera en danger. La croissance démographique haïtienne en est la preuve. Tout le monde sait combien la crise économique mondiale actuelle est aiguë, terrible même pour des pays qui ne se compareront jamais avec Haiti dont la Grèce, l'Italie, l'Espagne...Or ces pays-là contrôlent presque naturellement le taux de croissance de leur population. Ce n'est même plus une gestion consciente, contraignante. C'est devenu une habitude, une culture. C'est l’éducation de ces populations, c'est la conscience de la gravité de la crise, mais c'est surtout la conscience de la nécessité d’éduquer, de nourrir, d'entretenir dignement un enfant à qui on a donné naissance, qui les force à ne pas avoir les enfants dont ils risquent de ne pas pouvoir s'occuper. Que font les autorités haïtiennes? Les exemples cités sont peut-être trop lointains. Alors regardons du côté de Cuba ou même de la République dominicaine. Alors nous comprendrons que valoriser un être humain auquel nous avons donné naissance, c'est dépasser le stade purement animal, c'est une autre façon de nous valoriser nous-mêmes.

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