Dimanche, 14 août 2011 10:47
Le Secrétaire général de l'Organisation des États Américains (OEA), José Miguel Insulza, a dans un communiqué exhorté les dirigeants politiques haïtiens à redoubler d'efforts pour former un nouveau gouvernement.
« Le Secrétaire général de l'Organisation des États Américains (OEA), José Miguel Insulza, constate avec grande préoccupation la persistance des difficultés rencontrées dans la ratification et la désignation d'un nouveau premier ministre en Haïti, après que le Parlement de ce pays a rejeté le deuxième candidat à la Primature proposé par le Président Michel Martelly », peut-on lire dans ce communiqué.
Le Secrétaire général Insulza reconnait la responsabilité constitutionnelle qui incombe au Parlement de ratifier ou de rejeter le candidat désigné par le président pour occuper le poste de premier ministre. Par conséquent, il lance un appel aux dirigeants politiques d'Haïti pour qu'ils redoublent d'efforts en vue de parvenir au consensus qui aboutira à la formation d'un nouveau gouvernement dans les plus brefs délais, tout en prenant note que ce pays est dépourvu d'un gouvernement entièrement opérationnel depuis l'investiture du Président Martelly le 14 mai 2011.
"Compte tenu de la nécessité urgente de poursuivre les efforts de reconstruction (après les dévastations causées par le séisme du 10 janvier 2010 en Haïti) et de l'importance cruciale de consolider et de renforcer la démocratie dans cet État membre fondateur de l'OEA, il faut parvenir à un consensus pour ratifier le choix du premier ministre", a déclaré le dirigeant de l'organisation continentale.
Le Secrétaire général Insulza a précisé que, pour le peuple haïtien, la présence d'un gouvernement opérationnel est impérative pour s'attaquer aux divers problèmes que connait le pays à l'heure actuelle. En renouvelant son appel au consensus et à un dialogue national réunissant tous les Haïtiens, le dirigeant de l'OEA a affirmé que les partenaires internationaux d'Haïti souhaitent continuer de soutenir la prestation d'aide au développement dont ce pays a tant besoin.
EJ/Radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=19379
Commentaire
Toujours et encore la même difficulté à s'entendre. Mais la part la plus importante de la responsabilité provient, (faut-il le répéter?), du parlement où se sont infiltrés trop de criminels à cravates qui ont peur de se faire juger pour des crimes et exactions commis dans un passé trop récent. L’opération Bagadad (cette chaîne ininterrompue d'intimidations, d'incendie et de crimes qui ont suivi le départ d'Aristide en 2004)n'est que la pointe de l'iceberg.
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