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lundi 22 août 2011

PM désigné : Rencontre entre le chef de l’Etat et les deux présidents du Parlement

Le patron du Sénat Rodolphe Joazile estime que Michel Martelly devrait être en mesure de révéler, la semaine prochaine, le nom de son nouveau candidat à la Primature moyennant la poursuite de la recherche d’un consensus politique autour de sa ratification
Publié le samedi 20 août 2011
Le président du Sénat, Rodolphe Joazile, et son collègue de la Chambre basse, Sorel Jacinthe, ont eu vendredi leur première rencontre avec le chef de l’Etat, Michel Martelly, dans le cadre des consultations devant aboutir à la désignation d’un nouveau Premier ministre.
Interrogé par Radio Kiskeya, le Sénateur du nord-est a fait savoir que cette réunion, d’une durée de trois heures, s’est déroulée dans la résidence officielle du chef du gouvernement sortant, Jean-Max Bellerive.
Outre le choix d’un autre Premier ministre après les échecs successifs de Daniel Rouzier et de Bernard Gousse, les discussions ont porté sur d’autres sujets d’intérêt national, a poursuivi le Sénateur Joazile qui souligne que le nom d’aucun Premierministrable n’a été évoqué.
Il dit espérer que le Président Martelly fera connaître la semaine prochaine sa décision conformément aux prescrits de la constitution.
Parlant du profil idéal du candidat recherché, le parlementaire insiste sur le fait qu’il doit être honnête, compétent, ouvert au dialogue, capable de minimiser les risques de polarisation politique de la société et de conduire des politiques publiques répondant aux besoins et aspirations de la population.
Rodolphe Joazile affirme que le vœu du Parlement est la formation rapide d’un nouveau gouvernement qui aura pour tâche de relever les grands défis de l’heure.
Dans ce sens, le numéro un du Grand Corps appuie la nouvelle approche de Michel Martelly consistant à discuter avec les différents blocs parlementaires dans le but de constituer une majorité qui assurera la ratification du successeur potentiel de Jean-Max Bellerive.
Arrivé au pouvoir il y a trois mois, le chef de l’Etat n’a pu profiter de la traditionnelle période de grâce et mettre en place son gouvernement après s’être révélé, par deux fois, incapable de trouver un consensus avec les forces politiques représentées au Parlement. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article7988

Commentaire
Le mot consensus, dans le contexte politique actuel d'Haiti, peut renfermer tant de pièges! Pourquoi les parlementaires qui ont rejeté deux hommes apparemment honnêtes (candidats au poste de premier ministre) ne disent-ils pas clairement leur définition de consensus? Cela nous éviterait tant d'atermoiements, tant de faux prétextes, tant de gaspillage, au moins, nous saurions sans ambage à quoi nous attendre de la part de ces messieurs qui n'ont pas fini de distiller le poison de leurs ambitions égoïstes dans la veine du peuple!

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