Nombre total de pages vues

dimanche 6 novembre 2011

Des parlementaires dénoncent le foisonnement des secrétaireries d'Etat

Certains parlementaires dénoncent la création par le Président de la République de 14 nouvelles secrétaireries. Selon eux, cela constitue une charge de plus pour le Trésor public.
Haïti: De 7 auparavant, le nombre de secrétaires d'Etat est passé à 19 avec l'arrivée de la nouvelle équipe dirigeante. 3 d'entre eux sont rattachés au ministère de l'intérieur, des collectivités territoriales et de la défense nationale et deux autres à celui de l'éducation nationale et de la formation professionnelle. Deux secrétaires d'Etat relèvent également de chacun des ministères suivant à savoir ceux du commerce et de l'industrie, des travaux publics, transports et communication. Une décision critiquée par le 1e sénateur de l'ouest. Il n'est pas prévu dans les lois organiques de ces ministères la création de secrétairerie d'Etat, a dénoncé Steven Benoit. De plus, regrette le parlementaire, ces structures ne sont pas budgétisées.
Abondant dans le même sens, le 2e sénateur des Nippes, Jean William Jeanty estime que ces nominations constituent une charge supplémentaire pour le Trésor public alors que notre budget est financé en grande partie par l'international. Il met en avant aussi le fait que les lois organiques des ministères concernés n'ont pas été modifiées.
Face à cette situation, le Parlement se doit d'exercer son pouvoir de contrôle, a exigé le sénateur Benoit mettant en doute la compétence voire la bonne foi des conseillers du chef de l'Etat.
Le sénateur Jeanty voit en ces nominations une volonté du chef de l'Etat d'exercer un pouvoir absolu sur le gouvernement. Cette nouvelle équipe est vouée à l'échec, de l'avis du parlementaire.

Le gouvernement Martelly/Conille compte 18 ministres et 19 secrétaires d'Etat.

http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=98987&PubDate=2011-11-05

Commentaire
Face aux excès dénoncés dans cet article, on ne peut que s'indigner. Surtout quand on n'ignore pas que les trois quarts du budget viennent de l’extérieur, que ce sont les Haïtiens de la diaspora qui font encore fonctionner cette machine oxydée appelée gouvernement haïtien. Donc que ce gouvernement, comme les antérieurs, sous prétexte de ne pas avoir de fonds pour faire quoi que ce soit, se plaigne constamment sur la scène internationale, avant de commencer à se confiner dans les limites de ses moyens, cela frise l’indécence. on se demande : "qu'est-ce qu'ils cherchent, ces politiciens?" Ajouter des fonctionnaires qui, de toute évidence ne vont rien faire, puisqu'il n'y a rien à faire (autrement ceux qui sont en place auraient déjà fait quelque chose) on ne peut s’empêcher de voir dans cette situation une véritable main basse sur le trésor public. C'est honteux qu'un nouveau venu, un nouvel occupant du Palais national (après le tremblement de terre-les ruines de l'ancien Palais national) qui a suscité tant d'attente, tant d'espoir, qui a même parlé de combattre la corruption, suive exactement et avec un peu plus d'arrogance, les empreintes de ses prédécesseurs!

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire