Haïti: A l'occasion de la journée latino-américaine de la liberté de la presse, le mardi 7 juin 2011, SOS Journalistes organise une conférence-débat autour du thème : « L'accès à l'information, la diffamation et l'exercice responsable de la liberté de la presse ».
Cette conférence-débat - qui aura lieu le mardi 7 juin 2011 de 10 :00h a.m à 1 :00h p.m, à l'hôtel Le Plaza, au Champ de Mars - sera l'occasion pour des journalistes, directeurs d'opinions, officiels et représentants de la société civile d'intervenir sur les thèmes relatifs à l'accès à l'information, à la diffamation et à l'exercice responsable de la liberté de la presse et d'expression.
Des échanges sur l'avenir de la corporation, sur les défis auxquels font face les professionnels des médias et sur la structuration de la profession seront également à l'ordre du jour.
Un document, tenant lieu d'avant-projet de loi sur l'accès à l'information, fera l'objet de discussions, lors de ces assises qui seront suivies d'un déjeuner.
Le Président de la République, Michel Joseph Martelly, a confirmé sa participation à cet évènement pour témoigner de son engagement à la cause d'une presse libre, professionnelle et responsable en Haiti.
« Nous nous félicitons que le président de la République, Michel J. Martelly ait décidé, en dépit de ses multiples occupations, de participer à cet évènement commémoratif de la journée latino-américaine de la liberté de la presse, » a déclaré le secrétaire général de SOS Journalistes, Joseph Guyler C. Delva.
« C'est la preuve qu'il accorde beaucoup d'importance au rôle que joue et que doit continuer à jouer la presse haïtienne sous sa présidence, » a fait savoir M. Delva.
Cette conférence-débat, qui sera retransmise en direct et en différé sur certaines stations de radio et de télévision, sera suivie de la projection du documentaire réalisé sur la vie de Jean Dominique par le cinéaste américain Jonathan Demme, '' L'Agronome''.
Selon les responsables de SOS journalistes, il s'agira d'un débat ouvert sur le travail de la presse, vu par les professionnels des médias ainsi que par les acteurs d'autres secteurs qui observent les journalistes ou qui sont directement ou indirectement touchés par leur travail.
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=93366&PubDate=2011-06-03
Commentaire
A l'occasion de la commémoration de la journée latino-américaine de la liberté de la presse, les acteurs politiques, les instances judiciaires du pays devraient se mobiliser et remettre sur pied l’enquête qui n'a jamais abouti et dont l'objectif consistait à retrouver et juger le l'(les) assassin (s) de Jean Dominique. C'est vrai qu'il n'est pas le seul à avoir été abattu parmi les journalistes haïtiens. Si l'on remontait, ne serait-ce, qu'à Jean-Claude Duvalier, on se souviendrait de Gasner Raymond, de Richard Brisson, pour ne mentionner que les plus spectaculaires, beaucoup d'autres avec eux ont été en général abattu à la fleur de l'age. Jean Dominique - c'est la seule petite différence - a été arraché aux siens malade et âgé de 70 ans. Une mort est une mort, certainement. Mais c'est le plus proche de nous et à une époque où nous croyions les assassinats politiques révolus dans le pays. Est-ce que ce cas ne pourrait pas représenter un bon point de départ pour changer positivement notre vision de la justice haïtienne? Il n'en tient évidemment qu'aux instances judiciaires qu'il en soit ainsi
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