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lundi 5 septembre 2011

Haïti: le chef des Casques bleus uruguayens limogé après un scandale

Haïti: Le chef du bataillon uruguayen des Casques bleus de l'ONU en Haïti a été démis de ses fonctions après la divulgation sur internet d'une vidéo montrant le viol présumé d'un jeune Haïtien par quatre soldats uruguayens, a annoncé dimanche le ministère de la Défense.
Dans un communiqué, le ministère a également indiqué qu'un "conseil de discipline" se tiendrait en Haïti dans la cadre de la mission de stabilisation de l'ONU (Minustah) et que les préparatifs étaient en cours pour le rapatriement des cinq militaires impliqués dans les faits.
Le ministère n'a pas fait état du nom du chef de la mission uruguayenne, issu de la Marine.
"La Marine entend aller au-delà de la seule vidéo et établir s'il y a eu d'autres manquements" dans la conduite des militaires, a déclaré sur une radio locale son porte-parole, Sergio Bique, qui a promis "les peines les plus sévères et les plus rigoureuses prévues" par le réglement militaire si les militaires sont jugés coupables.
Selon des images prises à l'aide d'un téléphone portable et diffusées sur internet, quatre soldats du bataillon de l'Uruguay de l'ONU --qui compte 900 hommes-- auraient participé au viol d'un jeune Haïtien, âgé de 18 ans.
Le juge haïtien Paul Tarte a ouvert vendredi une enquête sur le viol présumé du jeune homme.
"J'ai reçu le commandant du bataillon des soldats de l'Uruguay, Fernando Perez. Il m'a assuré que les soldats ont été placés à l'isolement et avaient été transférés à Port-au-Prince", avait déclaré à l'AFP ce magistrat.
"Si les faits sont avérés, les auteurs devront être traduits en justice", a réagi un porte-parole de l'ONU, Kieran Dwyer.
"Les Nations unis prônent la tolérance zéro en matière d'abus sexuels. Nous prenons ces accusations très au sérieux", a-t-il ajouté.
Des voix se sont élevées en Haïti pour demander le retrait total du bataillon uruguayen.
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=96727&PubDate=2011-09-04

Commentaire
Ces hommes, comme plusieurs autres, ont du travail en Haiti. C'est légitime puisqu’Haïti fait partie de l'ONU. Mais qu'ils profitent - et il n'y a pas que les Uruguayens à le faire - pour violer les enfants et les jeunes des deux sexes, cela devient révoltant. C'est rare qu'il se passe un mois depuis l’arrivée des casques bleus en Haiti sans qu'un scandale du même genre éclate. Alors qu'attend la justice haïtienne pour donner un exemple? Quand est-ce qu'un jugement respectable, équitable, viendra éclaircir le panorama et servir d'exemple aux autres prédateurs potentiels qui sont légions au sein de cette organisation? Et cette dernière affirmation part tout simplement des cinq ou six scandales (connus jusqu’à présent) depuis l'installation de ces soldats, il y a déjà sept ans. N'est-ce pas une raison de plus pour que la présidence et le parlement s'entendent afin de libérer le pays de ce mal (qu'ils ont tout fait pour rendre) nécessaire qu'est la présence des soldats de l'ONU?

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