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mercredi 14 septembre 2011

Le Trophée des Arts afro-caribéens pour "Haïti, une traversée littéraire"

Les écrivains haïtiens Lyonel Trouillot et Louis-Philippe Dalembert ont été couronnés par le Trophée des Arts afro-caribéens 2011 pour leur essai "Haïti, une traversée littéraire", ont annoncé mardi les éditeurs de ce livre.
L'intégralité des recettes de la vente de cet ouvrage, coédité par l'Institut français, les éditions Philippe Rey, les Presses nationales d'Haïti et l'INA, a été reversée en faveur de la reconstruction de la Bibliothèque nationale d'Haïti, en partenariat avec l'ONG Bibliothèque sans Frontières, précisent-ils dans un communiqué.
Un don de 3.000 exemplaires du livre a été fait par ailleurs dans les établissements scolaires et les centres culturels d'Haïti.
L'ouvrage propose un voyage à travers la riche littérature haïtienne, telle qu'elle s'est créée, se crée et se diffuse de nos jours. Une anthologie de textes sélectionnés par Louis-Philippe Dalembert et Lyonel Trouillot, ainsi qu'un CD audio d'archives sonores, complètent cette traversée littéraire.
Lyonel Trouillot est écrivain, poète, journaliste et professeur de littérature. Vivant dans la capitale haïtienne, après avoir passé une partie de sa jeunesse aux Etats-Unis, il a publié une quinzaine de livres, dont sept romans aux éditions Actes Sud. Le dernier, "La belle amour humaine", figure dans la première sélection du prix Goncourt.
Après Port-au-Prince, sa ville natale, Nancy, Paris, Rome, Jérusalem et Florence, Louis-Philippe Dalembert vit aujourd'hui à Berlin. Il a publié une quinzaine d'ouvrages, romans, recueils de nouvelles et de poésie, dont "Le Roman de Cuba" (Le Rocher, 2009).
Les Trophées des Arts afro-caribéens sont des récompenses décernées chaque année depuis 2007 aux artistes et personnalités de la diaspora noire francophone.

© 2011 AFP
http://www.radiotelevisioncaraibes.com/nouvelles/culture/la-trophee-des-arts-afro-caribeens-pour-haiti-une-traversee-litt.html

Commentaire
C'est comme si la rage appliquée sans relâche par le sort au soin de punir Haiti, avait contaminé ses écrivains qui se lancent avec autant de témérité à la conquête d'un autre présent. Même s'il tarde à se manifester. D'ailleurs peut-on demander autre chose à des artistes? Ceux d'Haiti sont à la dimension de la gravité de ses malheurs. D'autant plus téméraire que la vie y est impossible. Quel paradoxe! Mais peut-être est-ce le meilleur laboratoire pour concocter l'art véritable, authentique, celui qui se forge dans les conditions les plus extrêmes! Il y a aussi un art sans concession. On ne peut qu'observer et s’étonner! Bonne chance, messieurs! Bonne chance Haiti!

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