Nombre total de pages vues

mardi 20 septembre 2011

Haiti-MINUSTAH : Réduction en perspective des casques bleus et retrait graduel de la force onusienne

lundi 19 septembre 2011
P-au-P., 19 sept. 2011 [AlterPresse] --- Le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a évoqué ce 19 septembre la réduction en perspective du nombre de Casques bleus de la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation d’Haïti (MINUSTAH) lors d’une rencontre à New-York avec le président d’Haiti, Michel Martelly.
Ban Ki-moon a confirmé son intention de réduire au cours de cette année la composante militaire de la MINUSTAH au niveau d’avant le tremblement de terre de janvier 2010, avec l’approbation du Conseil de sécurité, selon un compte-rendu de la rencontre fait par le porte-parole du Secrétaire général de l’ONU.
Il a également informé le Président Martelly qu’il envisageait un retrait graduel de la MINUSTAH qui serait effectué en étroite collaboration avec le gouvernement haïtien, indique la même source.
D’autre part, les deux hommes ont discuté de la coopération entre les Nations Unies et le gouvernement d’Haïti y compris sur les aspects de gouvernance et d’état de droit, ajoute le porte-parole.
Entre-temps, sur le terrain, les leaders des manifestations anti-casques bleus ne veulent pas lâcher prise.
Le « Collectif pour un dédommagement en faveur des victimes du choléra », une plate-forme de plusieurs associations, entend poursuivre, le vendredi 23 septembre 2011, les manifestations visant à réclamer le départ des soldats de la MINUSTAH.
Le Collectif réitère le délai de 90 jours qu’il accorde à la force onusienne pour laisser le pays, selon des déclarations faites lors d’une conférence de presse ce 19 septembre. [gp apr 19/09/2011 22 :00]

http://www.alterpresse.org/spip.php?article11577

Commentaire
Compte tenu de tout ce qui se passe sur le terrain, les forces de l'ONU devraient envisager sérieusement un retrait partiel d'abord puis définitif. Car s'il est vrai que le choléra et les accusations de viol rendent un mauvais service à cette force internationale de paix, il ne l'est pas moins que certaines forces obscures, comme toujours, veillent pour profiter de la situation. Il suffit de se poser les questions très pertinentes de savoir dans quelles circonstances ces forces sont entrées dans le pays, qui en a été affecté, etc. Il faut donc prendre une décision, mais la prendre dans des conditions qui conviennent à la collectivité. Au bout du compte, c'est elle qui paie les pots cassés dans les querelles politiciennes. C'est aussi en son nom qu'on a commis beaucoup d’atrocités.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire