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jeudi 29 septembre 2011

Haïti-Séisme-Reconstruction : Le PNUD soutient l’idée de la réhabilitation des quartiers pour le retour des déplacés

mercredi 28 septembre 2011
P-au-P, 28 sept. 2011 [AlterPresse] --- Le Programme des Nations Unies pour le Developpement (PNUD) appuie le plan de la présidence de réhabiliter 16 quartiers de Port-au-Prince afin d’organiser l’évacuation des camps de déplacés établis après le séisme du 12 janvier 2010.
La fermeture des grands centres d’hébergement spontanés érigés après la catastrophe est un thème important pour le gouvernement haïtien, selon le secrétaire général adjoint des Nations Unies, Heraldo Munoz.
Heraldo Munoz également directeur du bureau Amérique Latine et Caraïbes du PNUD, a fait ces déclarations le 27 septembre à l’issue d’une visite de deux jours en Haïti.
Le président Michel Martelly entend fermer six grands centres d’hébergement et offrir les services de base aux sinistrés vivant dans 16 autres camps.
Ce projet baptisé 16-6 reçoit un financement de 30 millions de dollars à travers la Commission Intérimaire pour la Reconstruction d’Haïti (CIRH).
Lors de sa visite, le secrétaire général adjoint de l’ONU qui a eu des rencontres avec le président Michel Martelly et ses conseillers, a indiqué qu’un appui du PNUD avait notamment au cœur des discussions avec le chef de l’Etat.
Par ailleurs 60% des débris laissés par le séisme doivent être enlevés cette année, a indiqué Munoz.
L’an dernier, seuls 2 millions des 10 millions de mètres cube de débris laissés par le cataclysme avaient été retirés, selon le PNUD. [kft gp apr 28/09/2011 10 :57]

http://www.alterpresse.org/spip.php?article11627

Commentaire
Cet article d'Alterpresse indique assez clairement que quelque chose ne va pas au niveau de cette reconstruction tant galvaudée ces derniers temps. En effet, si deux millions de mètres cube seulement de gravât ont pu être déblayés jusqu'à présent, cela indique qu'il faudra attendre au moins (en suivant le même rythme) l’année 2018 ou 2019 pour que la tache soit bouclée. Comment alors entreprendre des constructions dignes de ce nom au milieu des déchets laissés par ce tremblement de terre? Bernard Kouchner pourrait parfaitement avoir raison en affirmant que reconstruire cette capitale exactement au même endroit, c'est ne rien faire du tout. En effet si les risques de tremblement de terre sont aussi élevés que les spécialistes ne cessent de le dire, si la capitale, deux ans seulement après sa fondation en 1749, a connu un désastre de la même envergure, si cette menace n'a jamais cessé depuis* de hanter cette ville, quel est l’intérêt d'insister en exposant constamment les habitants au même risque? Qui profite de cette action qui n’améliore en rien la situation de ces victimes potentielles du prochain désastre? Pourquoi faut-il que toute action dans ce pays soit mesurée à l'aune de la politique et même de la politicaillerie sans autre forme de considération?


*Mais aussi en 1770, en 1860, en 1918, en 1922, en 1956 et en 1962 (http://fr.wikipedia.org/wiki/Port-au-Prince)

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