Des scientifiques ont présenté des preuves solides appuyant l'hypothèse selon laquelle des Casques bleus de l'ONU ont importé la souche de choléra qui a tué plus de 5500 personnes en Haïti, selon une étude qui sera publiée dans la revue scientifique Emerging Infectious Diseases dans le numéro du mois de juillet
30/06/2011
Des scientifiques ont présenté des preuves solides appuyant l'hypothèse selon laquelle des Casques bleus de l'ONU ont importé la souche de choléra qui a tué plus de 5500 personnes en Haïti, selon une étude qui sera publiée dans la revue scientifique Emerging Infectious Diseases dans le numéro du mois de juillet
La thèse, selon laquelle les casques bleus népalais ont importé la souche de choléra, dont la propagation a tué plus de 5 000 personnes dans le pays à compter du 19 octobre 2010, vient d’être confirmée à nouveau par des scientifiques, entre autres le Francais Renaud Piarroux.
Plus complète et avec une méthodologie vérifiée par d’autres scientifiques, l’argumentation - accusant la force onusienne dans la propagation du choléra en Haïti - est développée dans le numéro de juillet 2011 de la revue “Emerging infectious diseases”, une publication des centres nord-américains de contrôle et de prévention des maladies (Cdc).
Les scientifiques ont présenté des “preuves solides”, “suggérant fortement” l’implication d’un contingent de militaires onusiens, originaires du Népal, ayant contaminé une rivière haïtienne à cause des mesures sanitaires inappropriées sur leur base.
Les conclusions de l'étude «suggèrent fortement» qu'un contingent de Casques bleus originaires du Népal a contaminé une rivière haïtienne à cause des mesures sanitaires inappropriées sur leur base.
Le principal auteur de l'étude, Renaud Piarroux, avait déjà mis en cause les Casques bleus dans l'épidémie de choléra en Haïti. Cette étude semble être plus complète et sa méthodologie aurait été vérifiée par d'autres scientifiques. WPC/LM
Walter Cameau
http://www.lematinhaiti.com/contenu.php?idtexte=24341
Commentaire
Pendant que les politiciens haïtiens s'entredéchirent, la ruine morale, sanitaire, économique et sociale, continue. Les gouvernements étrangers, les organismes internationaux ont finalement compris qu'ils n'ont pas à prendre au sérieux ce pays. Ses dirigeants eux-mêmes ne le font point. En effet, les organismes de santé français semblent plus intéressés que les autorités haïtiennes à révéler au grand jour les vrais responsables de ce désastre : le choléra. Ce sont eux qui en ont déclaré la source dès le premier moment. Mais tout s'est arrêté là. Privées de ce patriotisme élémentaire qui porte à défendre les intérêts des électeurs, ne serait-ce que par calcul politique, les autorités observent, comme tout le monde. Des politiciens qui ne sont même pas capables de défendre leurs propres intérêts. Que peut-on attendre d'une telle espèce d'hommes?
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