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samedi 30 juillet 2011

Fin heureuse de l'incident de Jacmel

Haïti: Le président Joseph Michel Martelly a dû présenter des excuses jeudi à des journalistes du Sud-Est pour le mauvais comportement affiché par des agents de son service de sécurité à l'endroit des journalistes du Sud-Est qui ont été empêchés de couvrir une conférence de presse qu'il donnait à l'hôtel Cap Lamandou.
Alors que le président s'apprêtait à gagner la salle de conférence de l'hôtel Cap Lamandou où il devait donner cette conférence à la suite d'une rencontre avec les membres du secteur touristique, les journalistes qui se trouvaient à la salle d'attente ont été sommés par les agents de vider les lieux.
Les confrères ont dû s'exécuter face au comportement jugé menacant de l'un des agents, pour regagner leur media, bien décidés à bouder l'activité du chef de l'Etat qui se trouvait à Jacmel pour visiter des zones touristiques et les travaux de construction de l'hôtel du port.
Des agents avaient auparavant fait pression sur un journaliste qui tentait de prendre des photos du chef de l'Etat, qui s'était débarrassé de sa chemise, en raison probablement de la chaleur.
A cause du tollé provoqué par le traitement infligé aux journalistes, la plupart des médias ont boudé la première partie des activités du président qui s'est vu obligé de les faire chercher en fin de journée pour leur présenter ses excuses et faire des déclarations à leur micro.
Il est revenu, entre autres, sur l'absence d'un Premier ministre deux mois et demi après son investiture, imputant la respopnsablité aux parlementaires (qui se sont promis de rejeter le Premier ministre qu'il a désigné pour violation de droits humains).
Des journalistee locaux joints au téléphone en début de soirée par l'AHP ont dit avoir accepté les excuses du président, mais ont condamné le comportement de ses agents de sécurité qui, ont-ils dit, ne sont pas à leur coup d'essai et ne rendent pas service au chef de l'Etat.
Le week-end dernier, des associations de journalistes du Nord avaient protesté contre les mêmes agents de sécurité qui avaient bousculés des journalistes lors d'une tournée du président dans la région.
Déjà, au mois de mai, des policiers avaient malmené des journalistes et brisé leurs outils de travail, alors que le président se trouvait aux Gonaïves pour visiter les victimes de l'incendie d'un marché de la ville.
L'incident de jeudi survient deux jours après que le chef de l'Etat eut lancé un magistral " Taisez-vous" à la presse, accusée de vendre une mauvaise image du pays, à l'occasion du lancement de la revue touristique "Magic Haiti".

AHP
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=95519&PubDate=2011-07-29

Commentaire
Souhaitons, pour le bien du pays, que ce genre d'incident cesse! Sous pretexte de laver l'image de ce pays-là, on la ternit en prétendant que les journalistes ne disent pas ce qu'ils s'y fait et ce qu'ils y voient. D'autant que ce qui s'y fait n'est pas toujours recommandable.

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