Mercredi, 18 août 2010 08:37
L'ex président des Etats-Unis Bill Clinton, se réjouit du bon déroulement de la seconde rencontre de la commission intérimaire pour la reconstruction d'Haïti (CIRH). Une trentaine de projets d'un montant de 1.6 milliards de dollars ont été approuvés par les membres de la commission.
Il signale que des fonds ne sont pas disponibles pour tous les projets approuvés. Les membres de la CIRH ont adopté cette stratégie afin de montrer aux donateurs que le gouvernement haïtien dispose de projets pour lancer le processus de reconstruction. On ne peut plus dire que le gouvernement n'a pas de projet, a insisté l'ex président des Etats-Unis. M. Clinton explique que les membres de la CIRH entendent conserver cette stratégie au cours des prochaines rencontres.
Il attire l'attention sur un projet de 17 millions de dollars qui permettra de nettoyer les artères de la capitale. Faisant remarquer qu'il souhaite que le processus de déblayage s'accélère au cours des trois prochains mois, M Clinton a préconisé l'utilisation de concasseurs dans le projet. L'objectif est de rendre les déblais non encombrant mais utilisable dans des projets de construction d'immeubles et de routes.
Les débris broyés pourront être utilisés non loin des sites, explique M. Clint espérant que les plans pourront être appliqués convenablement. Les membres du conseil d'administration de la CIRH souhaitent que le projet permettra la création de plusieurs milliers d'emplois dans les divers quartiers de la région métropolitaine.
Tous les membres de la commission, y compris les représentants des nouveaux membres, Cuba et République Dominicaine, avaient pris part à cette seconde rencontre.
LLM / Radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=18141
Commentaire
Nous avons déjà dit et nous réitérons notre opinion selon laquelle c'est une déchéance de plus pour Haïti de dépendre pour sa reconstruction à quelque niveau que ce soit de la République Dominicaine, pays voisin, généreux, de gens nobles et solidaires, mais avec lequel nous avons eu un passé compliqué. Si une action vient du peuple, d'organisations civiles, sa signification est autre que si elle vient du gouvernement. Et c'est ce qui se fait actuellement. Quel Haïtien courrait le risque de s'imposer à un gouvernement quelconque et dans quelle circonstance pour intégrer une commission de reconstruction de la République Dominicaine? Personne ayant un minimum de connaissance de l'histoire de ce peuple ami ne courrait un tel risque! L'orgueil de ce peuple fier l'en empêcherait quoi qu'il lui en coute.
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