La décision est sans appel. L'emblématique ex-Fugees, Wyclef Jean, ne sera pas président d'Haïti. Sa candidature à la présidence a été définitivement rejetée. Mardi, Samuel Pierre, un juriste du Conseil électoral provisoire (CEP), a annoncé qu'en vertu de l'article 191 du code électoral haïtien, les décisions du tribunal des litiges de l'autorité électorale sont sans appel. "Il n'y a absolument aucune possibilité pour Wyclef Jean d'être ajouté à la liste des candidats validés pour la prochaine élection présidentielle", a-t-il dit. "C'est donc terminé." L'ancien chanteur des Fugees avait pourtant annoncé dimanche son intention de faire appel de la décision rendue vendredi. Une information démentie par le CEP, qui dit n'avoir reçu aucune demande formelle de sa part ou de ses avocats. Le Conseil électoral provisoire estime que le musicien n'a pas rempli la condition d'avoir vécu cinq années consécutives en Haïti avant d'être candidat. En effet, Wyclef Jean, âgé de 40 ans, a quitté son pays natal à l'âge de neuf ans. Dans une interview à la chaîne MSNBC, il a pourtant estimé qu'en comptant les allers-retours entre les États-Unis et Haïti, il y avait passé près de la moitié de sa vie. L'homme y possède d'ailleurs, entre autres, une maison de disque. Très populaire chez les jeunes, Wyclef Jean, symbole de réussite pour le pays, a accusé le CEP de corruption. Depuis l'annonce de ce refus, Wyclef Jean a alimenté son compte Twitter de plus d'une dizaine de tweets, rendant publique une lettre de son frère soutenant sa candidature. Pourtant mi-août, Wyclef Jean avait confié au Guardian être la cible de menaces de mort et vivre à Haïti dans un lieu tenu secret.
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Commentaire
Enfin! Il était temps que ces juges du tribunal électoral se prononcent avec clarté et précision!
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