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vendredi 31 décembre 2010

Des intellectuels dénoncent le pouvoir en place

Haïti: Une trentaine d'écrivains, créateurs et chercheurs ont dénoncé dans une pétition "des attaques à la vie, des atteintes au droit et d'autres actes répréhensibles favorisés ou encouragés par le pouvoir actuel pour imposer un choix politique que la population massivement rejette".
Dans cette pétition, les écrivains citent des cas de persécution de membres de partis politiques opposés au groupe allié au pouvoir dans les provinces.
Les signataires accusent l'OEA et le CEP d'être responsable du scandale électoral du 28 novembre 2010.
"De nombreux citoyens haïtiens avaient exprimé leurs réserves relatives à l'impartialité du Conseil électoral provisoire. Une partie des représentants de la communauté internationale, en particulier l'OEA, dans le mépris de ces voix haïtiennes, s'est embarquée sans discernement avec le pouvoir et ses alliés dont un Conseil électoral décrié. Ils sont tous responsables de ce naufrage annoncé".
"Toutes manoeuvres techniques ou compromis boiteux visant à faire passer le candidat du pouvoir au second tour aux présidentielles et l'ensemble des candidats de la plateforme, nécessiteraient de leur part des pratiques répressives qui entraineraient en retour diverses formes de résistance dans la population".
Cette pétition appelle les responsables du gouvernement "à se ressaisir et à prendre le chemin du dialogue avec tous les secteurs, du respect de nos voix et de nos choix, s'ils veulent sauvegarder la paix sociale déjà si fragilisée".
Parmi les 34 signataires de cette pétition figurent les écrivains, créateurs et chercheurs : Louis Phillipe Dalembert, Laennec Hurbon, Kettly Mars, Leslie Péan, Dr. Jean André, Claude C. Pierre, Evelyne Trouillot, Lionel Trouillot et Gary Victor

http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=87317&PubDate=2010-12-30


Commentaire
Il fut un temps où les intellectuels organisaient des coups d'état. Maintenant ils dénoncent. C'est un signe de progrès indiscutable. Mais les gouvernements progressent-ils aussi? La réponse est évidemment non. Quel président honorable ne renoncerait pas, au moins, si son nom devient synonyme d'inaptitude et de médiocrité? Et surtout si son manque de jugement tue des millions d'êtres humains.

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