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mardi 28 juin 2011

Bellerive et Supplice : les 2 favoris pour la primature

Dans certains milieux politiques, le débat prend de l’ampleur, avec ou sans controverse, sur le nom du prochain Premier ministre après le rejet du choix de Daniel Gérard Rouzier par la chambre des députés. Des sources proches de la présidence et du parlement ont fait savoir que le nom du prochain premier ministre désigné sera connu avant la fin de cette semaine

Le premier ministre démissionnaire, Jean Max Bellerive
Dans certains milieux politiques, le débat prend de l’ampleur, avec ou sans controverse, sur le nom du prochain Premier ministre après le rejet du choix de Daniel Gérard Rouzier par la chambre des députés. Des sources proches de la présidence et du parlement ont fait savoir que le nom du prochain premier ministre désigné sera connu avant la fin de cette semaine.
Les rumeurs enflent. Le prochain gouvernement se fait attendre. Plusieurs noms circulent autour de la ville. Le président Martelly vient de nommer une commission pour faire le pont avec le parlement. D’ailleurs, une première rencontre s’est déroulée ce lundi au palais national entre des représentants du président de la République et certains leaders de la 49e législature.
Cette commission formée de messieurs Calixte Valentin, Pierre Pompée, Grégory Mayard Paul et Thierry Mayard Paul, directeur de cabinet du président Martelly, a eu des pourparlers, pendant plusieurs heures, avec un groupe de parlementaires (toute tendance confondue). Certains noms qui ont été cités au cours de la dernière rencontre entre le président de la chambre des députés, Sorel Jacinthe et le président Martelly ont été également mis sur la table aujourd’hui.
Le nom du premier ministre démissionnaire, Jean-Max Bellerive, dont le président Michel Martelly a toujours fait l’éloge du leadership et de la capacité de gestion a été cité parmi les premier ministrables. M. Bellerive, qui sera chargé par le président de la République de mettre en œuvre certains grands projets, peut être reconduit à la tête de la primature.
Le nom du conseiller politique de Michel Martelly, Daniel Supplice, semble être également sur le papier. Le sociologue, un des poids lourds de cette équipe, garde encore toutes ses chances pour devenir le prochain chef de la Villa d’Accueil. Cependant, depuis l’accession de M. Martelly au pouvoir les marges de M. Supplice semblent être constamment réduites. Certains proches du président lui auraient barré la route.
Le choix paraît encore embarrassant pour le camp Martelly. Il semble que ce camp n’a pas les coudées franches, vu le poids et le rôle de l’international dans l’accession au pouvoir de l’ex-chanteur qui semble préférer M. Bellerive à toute autre personne. Michel Martelly serait peut-être contraint d’embrasser la continuité vu le contexte dans lequel le pays est plongé depuis son accession au pouvoir.
Le temps ne joue certainement pas en faveur du néophyte. Les tractations se sont intensifiées et des promesses seraient concrètement faites au bloc majoritaire, GPR, contrôlé en grande partie par la plateforme de l’ex-président René Préval pour le partage des responsabilités. Pour mettre en œuvre le plan du changement annoncé, M. Martelly semble être condamné à faire des concessions.
Joseph Chanoine Charles
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Commentaire
Est-ce que la personnalité du premier ministre importe? Oui, jusqu’à un certain point. Mais au fond, c'est l'orientation générale qu'imprimera Michel Martelly au gouvernement qui va se sentir. Dans un système comme le nôtre, le premier ministre n'aura qu'un rôle de tampon, une simple éponge qui absorbe les mauvais coups. Ses actions, s'il en adopte, seront noyées dans la mer des impromptus du président Martelly. Et c'est là que ses conseillers devraient se montrer habiles. Car Après Aristide, après Préval, ce serait terrible que nous retombions dans le même ravin! Un politicien peut se faire au jour le jour, mais les dommages causés par son manque de tact, son déficit de réflexion-planification ne sont pas toujours réversibles. Nous pensons précisément à Préval, se moquant de toute velléité de protocole, se leva pour embrasser le président Leonel Fernandez de la république dominicaine(lors de son premier mandat) en plein milieu du discours de ce dernier. Était-il lucide? Une telle réaction ne peut se concevoir que dans une "gaguere", au moment d'un combat de coqs. C'est le président par qui nous avions l'honneur d’être gouverné.

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