Nombre total de pages vues

jeudi 9 juin 2011

Selon Youri Latortue, Gaillot Dorsinville serait en fuite

04/06/2011
La Redaction
Gaillot Dorsinville
Le président du CEP aurait bénéficié de la complicité d’importants responsables politiques, a déclaré le président de la commission spéciale du Sénat qui poursuit son enquête sur les scandales de corruption touchant le processus électoral sans pouvoir entendre M. Dorsinvil considéré comme la pièce essentielle du puzzle
Le président du Conseil électoral provisoire, Gaillot Dorsinvil, sur la sellette depuis un certain temps suite à des scandales en cascade ayant éclaboussé le processus électoral, aurait fui le pays jeudi pour se réfugier en République Dominicaine, a révélé vendredi le Sénateur Youri Latortue.
“Aidé de quelques grandes personnalités politiques, il aurait franchi la frontière avec la République Dominicaine”, a indiqué avoir appris de sources dignes de foi le parlementaire qui préside la commission d’enquête sénatoriale chargée de faire la lumière sur les allégations de fraude et de corruption concernant les résultas définitifs des élections.
Refusant d’identifier ceux qui auraient facilité le présumé voyage clandestin du patron de l’institution électorale, M. Latortue a estimé que sa décision de partir serait “très grave” si elle devait se confirmer.
En dépit d’une requête adressée au parquet de Port-au-Prince, pour la troisième fois consécutive, Gaillot Dorsinvil a boudé vendredi l’invitation de la commission spéciale d’enquête qui cherche en vain à l’interroger sur un ensemble d’accusations portées contre le CEP.
Trois autres conseillers électoraux, Leonel Raphaël, le secrétaire général, Jacques Belzin et Anténor Guerrier, ont pour leur part invoqué des raisons de santé pour justifier leur absence aux séances d’audition de la commission.
Annonçant la présentation des conclusions du rapport d’enquête à l’ouverture de la deuxième session ordinaire de la 49e législature, le deuxième lundi de juin, le Sénateur Youri Latortue informe que dans l’intervalle des invitations ont été lancées à Edmond Mulet et Colin Granderson, respectivement ancien chef de la Mission de stabilisation de l’ONU (MINUSTAH) et de la mission d’observation électorale conjointe OEA/CARICOM (MOEC).
En raison de leur niveau d’implication dans l’organisation des présidentielles et législatives de 2010 et 2011, ces deux personnalités étrangères -qui ont déjà laissé Haïti- sont appelées à témoigner sur le déroulement du processus électoral.
Marquées par un interventionnisme sans précédent de la communauté internationale et un déficit de crédibilité de bout en bout, ces compétitions électorales ont vu Michel Martelly accéder à la Présidence et 19 sièges au Sénat et à la Chambre basse faire l’objet de contestations et tractations interminables restées non résolues jusqu’à aujourd’hui. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiotelevisioncaraibes.com/nouvelles/haiti/4206.html

Commentaire
S'il est aussi facile pour un présumé fraudeur d’éviter la justice, quel exemple pour les milliers de jeunes qui observent? L'essentiel, ce n'est donc plus de ne pas commettre de délits et des crimes, c'est de ne pas se faire attraper et pour cela il est possible d'avoir recours à tout. D'abord, des gens haut placés, ensuite une justice complaisante. C'est dommage!

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire