mardi 3 aout 2010
A quatre mois des élections présidentielles prévues fin novembre, le ministre des Haïtiens Vivant à l'Etranger déplore le fait que la diaspora ne pourra pas voter lors des prochaines élections pour des raisons technique et juridique.
Lors d'une intervention à la clôture du 37e congrès de l'Association des médecins haïtiens de l'étranger, le Ministre Edwin Paraison, a indiqué qu'il avait eu des rencontres des membres du Conseil Electoral Provisoire, autour de la possibilité d'un projet pilote autorisant le vote des haïtiens de l'étranger dans 4 grandes villes de la diaspora.
Selon le titulaire du MHAVE « Le principal obstacle à la concrétisation du projet, c'est le retard enregistré, dans la reforme de la loi électorale permettant l'installation de bureaux de vote à l'étranger.
Monsieur Paraison a précisé qu'il avait multiplié les contacts afin d'assurer l'approbation par la 49eme législature des deux dossiers politiques les plus importants de la diaspora, à savoir le vote à l'étranger et la double nationalité.
Il a fait remarquer qu'un projet de réforme de la loi électorale avait été préparé par le MHAVE et transmis aux instances concernées. Mais les données ont été interrompues par le séisme du 12 janvier. Toutefois, il se dit convaincu que les autorités qui résulteront des futures élections, auront à cœur de se saisir de ces dossiers pour y apporter des solutions.
EJ/Radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=18070
Commentaire:
Trêve d'hypocrisie! La classe politique de l'intérieur a peur. Elle est gangrénée par la médiocrité et ne veut pas que des Haïtiens formes à l'extérieur, mieux imbus des problèmes, plus expérimentés (parce qu’ayant acquis la connaissance d’autres termes de comparaison par rapport à ce qu’ils ont laissé derrière eux) fassent avancer la nation. Cela veut-il dire que tout Haïtien ayant étudié ou vécu à l'étranger se qualifient d'office pour faire quoi que ce soit de sérieux en Haïti? Non! Non! Mais il y en a et beaucoup. Par ailleurs, ne soyons pas injustes, revenons à Haïti. Il y a en Haïti, d'éminents professionnels, d'éminents hommes politiques, des penseurs vraiment recommandables moralement, intellectuellement, professionnellement. Beaucoup d'entre eux, tandis que plusieurs abandonnaient le pays, ont accepté eux, à s'exposer à tous les risques, à tous les tontons macoutes et chimères pour leur pays. Alors? La majorité d'entre eux a peur, peur de ce raz-de-marée (ou Lavalasse ?) DE MEDIOCRES qui n'épargnerait rien dans son débordement pour leur rendre la vie impossible et pour perpétuer le statu quo. Quel est le remède? L'institutionnalisation! C'est par un effort patient, mais sincère (pas à la Préval !), tranquillement orchestré qu'on arrivera à canaliser cette énergie sauvage, brute, aveugle pour pouvoir enfin rendre ce pays habitable. (Ne me mésinterprétez pas, je parle des pseudo-politiciens, pas du peuple haïtien !)Plus de démagogie, plus de fausses promesses de miracles ou de réveil soudain! Ce prodige n'arrivera jamais! Jamais! A vous, privilégiés, qui avez fait des études, appris l'art d'apprivoiser la violence des instincts non domestiqués de faire le premier pas. Préval n'est point votre modèle, mais votre indifférence pourrait vous mettre sur la même longueur d'onde que lui. Vous qui avez déjà accepté tant de sacrifices, faut-il qu'en plus vous payiez le prix de l'incompétence d'autrui?
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