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lundi 8 août 2011

Choix d’un prochain premier ministre : plusieurs noms à l’étude au niveau de la présidence, selon le chef de cabinet Thierry Mayard Paul

Il déplore le rejet du choix de Me Bernard Gousse/Le sénateur Anacacis réclame pour sa part le partage du gouvernement avec le parlement
Publié le dimanche 7 août 2011
Le chef de l’Etat et son équipe ont déjà commencé à réfléchir à la désignation d’un nouveau premier ministre après le rejet de la candidature au poste de Me Bernard Gousse, a déclaré samedi sur les ondes de Radio Kiskeya le chef de cabinet de M. Martelly, Me Thierry Mayard Paul.
Commentant le rejet du choix du premier ministre désigné par le groupe des 16 sénateurs, M. Mayard Paul a déclaré qu’il respecte leur décision tout en la déplorant, Me Gousse possédant, à son avis, toutes les qualités requises pour exercer la fonction et contribuer à sortir le pays de l’impasse actuelle.
« Le président Martelly n’a pas encore entrepris de consulter directement les présidents des deux branches du parlement autour du choix d’une nouvelle personnalité », indique Thierry Mayard Paul. Il souligne à ce sujet que la notification officielle du rejet de Me Gousse par le président du Sénat n’est parvenue à la présidence que mercredi dernier.
« Les discussions portent sur plusieurs noms », déclare le chef de cabinet de la présidence sans révéler une quelconque identité. « Le choix d’un premier ministre n’est pas un exercice facile compte tenu du fait qu’il peut toujours être rejeté par le parlement », a-t-il ajouté.
Intervenant dans le débat sur le choix du prochain chef de gouvernement, le sénateur de l’Ouest Jean Hector Anacacis a appelé ouvertement samedi à un véritable partenariat dans la gestion du pouvoir entre l’Exécutif et le Législatif. C’est, d’après lui, l’unique condition pour qu’un premier ministre soit ratifié sans difficulté par les deux branches du parlement. [jmd/Radio Kiskeya]

http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article7955

Commentaire
Le mot partenariat dans la bouche de ces intolérants du parlement est un euphémisme. Ils ont l'arrogance de traduire leur rage, leur frustration, leur manque de modération en pleine chaleur, c'est à dire sans prendre le temps de décanter la part de haine et de violence de ce qu'ils veulent envoyer comme message à la population. Leurs déclarations confuses ne rendent service à personne, même pas à ceux de leurs partisans qui sont dotés d'un brin de conscience et de patriotisme. Demander que le pouvoir soit partagé entre l’exécutif et le législatif, signifie que le législatif fait quelque chose ou a fait quelque chose. Or ce n'est pas le cas. Pourquoi ne s'arment-ils pas de la modestie nécessaire pour se réunir franchement, respectueusement avec le président, et ce dernier les recevoir tout aussi respectueusement pour planifier l'avenir d'un pays qui ne peut plus attendre? Sans démagogie, est-ce si difficile que ça?


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