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mardi 16 août 2011

Haïti-Chili


Fructueuse besogne au Chili, clame le chef de l’Etat, Michel Martelly

Son homologue chilien « partage » son idée de transformer la MINUSTAH en mission de développement
Publié le lundi 15 août 2011
Le chef de l’Etat, Michel Joseph Martelly, a dressé dimanche le bilan de son voyage au Chili, apportant des explications sur le report « sine die » de sa vite en Argentine.
Il a repris en ce sens la version officielle relative au « problème familial » qui a porté la présidente Cristina Fernandez De Kirchner à annuler toutes ses activités. Le chef de l’Etat explique avoir dû, sous la recommandation de ses conseillers, prendre la décision d’annuler le voyage, tout en déléguant à Buenos Aires des membres de son équipe pour des discussions importantes qui devaient s’y tenir. Son conseiller en diplomatie, Daniel Supplice, a conduit la délégation qui s’y est rendue et a fourni aux journalistes des détails sur les rencontres, reprenant au passage la thèse officielle de l’annulation de la visite en Argentine du chef de l’Etat haïtien.
Sur un ton compatissant, M. Supplice a noté que la présidente argentine, qui a récemment perdu son mari, attendait sa première petite fille. D’où, l’ampleur du drame qu’elle vit suite à l’annonce de l’avortement de sa belle-fille, a noté celui qu’on présente comme le futur chancelier haïtien.
Michel Martelly s’est pour sa part félicité d’avoir eu des entretiens fructueux avec son homologue chilien, Sebastian Piñera, qui a soutenu son idée de transformation de la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation en Haïti (MINUSTAH) en mission de développement. L’éventualité de mettre à contribution le contingent chilien de la MINUSTAH a été évoquée à ce sujet, a fait savoir le président Martelly.
Les discussions avec les autorités chiliennes ont porté sur divers domaines de coopération, dont le logement, la reconstruction, l’élaboration de code de construction et du bâtiment incluant les dernières données en para-sismologie, la formation de cadres-policiers. L’effectif des boursiers-policiers haïtiens sera augmenté sous peu. C’est d’ailleurs dans ce cadre qu’arrive la semaine prochaine à Port-au-Prince le ministre chilien de la défense.
Une mission du Ministère chilien du logement doit également effectuer une visite au pays en vue d’aider à la structuration de l’institution haïtienne chargée du logement, annonce M. Martelly.
Le chef de l’Etat a d’autre part apporté des précisions sur les discussions qu’il a eues avec la Commission Economique pour l’Amérique Latine (CEPAL) qu’il présente comme « pratiquement la maison des Nations Unies en Amérique Latine ». Garantissant à Haïti des appuis non-financiers, la CEPAL a tout de même jugé prioritaire un nouveau recensement de la population haïtienne. L’organisation s’est engagée par ailleurs à apporter son appui au renforcement des PME haïtiennes, promettant de dépêcher une mission à Port-au-Prince en novembre prochain.
Le chef de l’Etat haïtien qui s’est entretenu avec des hommes d’affaires chiliens, a enfin annoncé l’invitation qui lui a été faite de se rendre à nouveau au Chili, pour participer à une conférence sur la régulation du secteur des télécoms. [jmd/Radio Kiskeya]
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article7972

Commentaire
Apparemment, cette mission du président n'a pas été l’échec que nous craignions. Quant au problème confronté par la présidente argentine et qui a affecté le voyage de M. Martelly dans ce pays, les précisions manquaient aussi. Les choses semblent plus claires maintenant. De toute façon, ce n'est pas la fin du monde. Les priorités sont si considérables en Haiti qu'on en trouvera toujours de nouvelles. Et si le gouvernement faisait précisément de la rentrée scolaire sa nouvelle préoccupation. En effet ils sont des milliers les parents aux abois, se demandant ce qu'ils vont faire pour envoyer leurs enfants à l’école. Tandis que les parlementaires ont déjà résolu ou résoudront les problèmes de leur famille, ce sont les autres, ceux qui n'ont point de voix, qui vont confronter les pires difficultés à honorer leur engagement envers leurs progénitures. Quid des fonds recueillis pour alléger leur sort dans ce sens-là? Sont-ils insuffisants? A -t-on penser à des alternatives? C'est cela la gestion d'un bien public, la reddition des comptes devrait être automatique (en démocratie).

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