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samedi 6 août 2011

Pierre-Louis Opont a été auditionné lundi au parquet de Port-au-Prince

Le commissaire du gouvernement a.i de Port-au-Prince, Me Sonel Jean-François, a confirmé lundi l’existence d’une interdiction de départ contre le directeur général du Conseil électoral provisoire, Pierre-Louis Opont, qui s’est présenté au parquet afin de s’informer de sa situation.
Dimanche, le responsable n’avait, en effet, pu quitter à destination de l’étranger l’aéroport international de Port-au-Prince où il s’était vu signifier l’ordre de ne pas embarquer.
Affirmant sa détermination à combattre la corruption, Me Jean-François, qui présentait à la presse le bilan de son premier mois à la tête du parquet, a associé la mesure prise à l’encontre du directeur du CEP aux poursuites judiciaires engagées contre les conseillers électoraux Gaillot Dorsinvil, Anténor Guerrier et Ribel Pierre.
Le commissaire assure que Pierre-Louis Opont s’est montré compréhensif et coopératif et qu’il sera dès que possible autorisé à voyager.
Les mandats d’amener décernés contre le président de l’institution électorale et ses deux collègues sont maintenus et seront exécutés en raison de leur refus de répondre aux invitations lancées par le parquet dans le cadre de l’enquête sur les accusations de fraudes électorales contre pots-de-vin dont ils font l’objet, a expliqué Sonel Jean-François.
Pour sa part, M. Opont a déclaré qu’il lui a été demandé de rester à la disposition de la justice jusqu’à nouvel ordre. Il n’a pas voulu faire de révélations sur son audition au parquet qui pourrait être suivi d’autres rendez-vous similaires.
Les avocats des conseillers électoraux activement recherchés, Mes Onser Févry et Reynold Georges, multiplient les protestations contre la décision du parquet et réclament la révocation du commissaire Sonel Jean-François accusé de ne pas rester dans les limites de ses attributions. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiotelevisioncaraibes.com/nouvelles/haiti/opont-auditionne-lundi-au-parquet.html

Commentaire
Que tous ceux qui doivent comparaître le fassent comme M. Opont. S'il n'y a rien à cacher, pourquoi se compliquer l'existence et la compliquer aux autres. Le pays a le droit de savoir si ceux qui occupent des postes importants dans l'administration publique sont vraiment ceux pour qui les électeurs ont voté. Autrement, c'est de la fraude et cela est puni par la loi. Car on ne peut plus offrir de chèques en blanc aux fraudeurs, aux criminels pour qu'ils continuent de prendre ce pays en otage comme pendant les pires dictatures que nous ayons vécu.

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