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jeudi 4 août 2011

Haïti-Tempête Emily : Temps couvert – alerte rouge toujours maintenue

P-au-P, 04 août 2011 [AlterPresse] --- Avec le passage de la tempête “Emily”, les conditions météorologiques demeurent favorables, ce jeudi 4 août 2011, à des précipitations en plusieurs points du territoire national en Haïti, où la protection civile maintient l’alerte rouge.
De forts vents et des pluies légères ont été enregistrés, dans la nuit de mercredi 3 au jeudi 4 août, dans la plupart des départements géographiques du territoire caribéen.
Aux dernières nouvelles, la tempête tropicale “Emily” se trouvait à une centaine de kilomètres au Sud-Est d’Haïti (de la ville d’Anse-à-Pitres) et se déplaçait à une vitesse de 11 km / heure en direction Ouest / Nord-Ouest. Il faut s’attendre à des averses en différents endroits, suivant les prévisions météorologiques.
Les activités de cabotage intérieur, notamment sur les cotes de l’île de la Gonave (non loin de la baie de la capitale Port-au-Prince) et du Sud d’Haïti sont interdites, ainsi que les vols d’avions en direction et en provenance de la capitale vers les villes du Sud, du Sud-Est et du Sud-Ouest (Grande Anse), informent les autorités nationales.
Les habitants de la zone métropolitaine de la capitale sont sous observation de l’évolution des conditions météorologiques globales afin de savoir comment ils doivent s’organiser durant la journée du jeudi 4 août.
Des dispositions administratives ont été prises, la veille 3 août, pour demander à différents fonctionnaires et employés de bureaux divers de rester à l’écoute des bulletins météorologiques, diffusés dans les stations de radio, dans l’objectif de suivre les consignes recommandées en cas d’éventuels désastres, de dangers et autres risques d’inondations, d’éboulements, de glissements de terrain et autres.
Le personnel de diverses institutions a été renvoyé, plus tôt que d’habitude le mercredi 3 août 2011, en vue de faciliter l’approvisionnement en nourriture et autres biens de plusieurs citoyennes et citoyens.
Côté protection civile nationale, c’est la mobilisation de toutes les structures du système, particulièrement des centres d’opération d’urgence (Cou) départementaux et communaux pour prévenir les risques et désastres, et faire face aux éventuels impacts du passage de “Emily”.
Une enveloppe d’environ un million de gourdes (US $ 1.00 = 41.00 gourdes ; 1 euro = 61.00 gourdes) est débloquée par le ministère de l’économie et des finances (Mef) pour chacun des 10 départements géographiques d’Haïti, dans l’objectif d’apporter des réponses appropriées le cas échéant. [rc apr 04/08/2011 6:00]

http://www.alterpresse.org/spip.php?article11360

Commentaire
Les désastres de ce genre menacent le pays tous les ans. Il ne s'y trouve donc rien de surprenant du point de vue météorologique. Le problème, c'est qu'on ne pense pas aux solutions à long terme. Il suffit que l'annonce d'un cyclone, d'un ouragan ou de n'importe quel autre phénomène naturel, soit faite pour que les autorités donnent l'impression de faire quelque chose. Mais la menace surmontée, on revient à la normale et l'on passe à autre chose. Un pays ne peut pas, ne devrait pas continuer à vivre comme ça. Les gens qui vivent sous les tentes à Port-au-Prince, à Delmas, à Carrefour, à Pétionville, etc, ne peuvent pas supporter plus longtemps les conséquences de cette mollesse des gouvernements, de tous les gouvernements haïtiens. Le problème le plus grave maintenant, c'est qu'il n'y a même pas de gouvernement. Comme quoi, il n'y a personne à qui demander compte. La démocratie recèle aussi ses propres pièges quelquefois. Comme il est beau de jongler avec les concepts quand on n'est pas personnellement affecté par les désastres naturels! C'est le cas des fonctionnaires haïtiens, nous parlons des haut-placés, de ceux qui habitent dans les hauteurs et n'ont rien à craindre de ce qui menace actuellement le pays. Ceux qui ne sont pas pressés de voir s'installer un gouvernement. D'ailleurs, il y a tellement de comptes à rendre, au cas ou le président actuel voudrait vraiment se distinguer des autres, que plus cela dure, mieux c'est! C'est criminel, mais c'est comme ça. Sauf que personne n'est obligé de prendre la situation pour une fatalité. Autrement, jusqu'où ira-t-on?

2 commentaires:

  1. bonjour
    qui peut me dire si il y a des degats en republique dominicaine

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  2. En réponse à votre question, je vous dirai que les mêmes menaces pesaient sur la République Dominicaine avec la différence qu'il existe dans ce pays plusieurs organismes officiels qui se mobilisent automatiquement quand cela arrive. Le centre des ouragan de la R.D. avait décrété l'alerte rouge dans 26 provinces du pays. Mais s'est éloigné dans ce cas. Il y a eu plus de peur que de mal puisque les autorités ont déclaré qu'il n'y a plus rien à craindre, à part certaines régions qui pourraient recevoir quelques millimètres de pluie.

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