Haïti et la R. Dominicaine forment une commission bilatérale contre le choléra
Expression d’un renforcement affiché de la coopération entre les deux pays contre cette catastrophe sanitaire, qui était au centre d’une rencontre de haut niveau à Santo Domingo, la nouvelle structure vise à dynamiser l’aide internationale dans ce domaine
samedi 30 avril 2011,
Les gouvernements haïtien et dominicain se sont engagés à travailler conjointement en vue d’obtenir de l’assistance internationale destinée à combattre l’épidémie de choléra et d’autres maladies contagieuses sévissant dans l’île.
Lors d’une rencontre à Santo Domingo, les autorités sanitaires des deux pays ont créé un groupe bilatéral chargé de gérer le soutien financier d’organismes internationaux et d’autres gouvernements, a annoncé samedi le ministre dominicain de la santé, Bautista Rojas Gòmez, dans un communiqué relayé par l’Associated Press.
"Il est fondamental de maintenir la vigilance et de redoubler d’efforts afin de contenir la maladie", souligne le communiqué à propos du choléra qui continue de représenter une menace des deux côtés de l’île après avoir déjà fait plus de 4.800 morts en Haïti en quelques mois.
Le ministre Bautista Rojas Gòmez et la directrice de la promotion de la santé au ministère haïtien de la santé publique, Jocelyne Pierre-Louis, ont dirigé une réunion de travail de trois jours qui devait permettre d’analyser la situation épidémiologique et de définir des stratégies conjointes en conséquence avant l’arrivée imminente de la saison pluvieuse.
L’officiel dominicain précise que les programmes bilatéraux prévus ne se limiteront pas à la prévention et au traitement des cas de choléra. Un renforcement de la surveillance épidémiologique sera également mis en oeuvre concernant d’autres maladies infectieuses et transmissibles telles la tuberculose, la malaria, la filariose et le Sida.
Outre les près de 5.000 morts déjà enregistrés depuis l’apparition en octobre dernier du choléra, Haïti a recensé 280.000 cas d’infection et fait face actuellement à une remontée brutale de l’épidémie dans certaines régions comme Baradère (Nippes, sud-ouest) et le Plateau Central (centre) où des dizaines de malades ont été hospitalisés et certains décédés.
En revanche, en République Dominicaine, seules 12 personnes ont été tuées sur près de 800 hospitalisations, selon les statistiques officielles.
L’ONU, dont la mission de stabilisation déployée en Haïti est accusée d’être à l’origine du choléra, doit dévoiler la semaine prochaine les conclusions d’une mission scientifique internationale sur les causes de la maladie. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article7720
Commentaire
Ne soyons pas naïfs! l`ONU ne dira jamais si le choléra a été introduit en Haiti par les soldats que nous savons. S`ils ne peuvent pas être blâmés d`être malades, au cas ou ils seraient vraiment les vecteurs du mal dans le pays, on devrait au moins comprendre qu`ils doivent être soignés et / ou remplacés afin de limiter les dégâts. Mais des le début de cette controverse, on a senti l`absence totale de transparence de la communauté internationale, avec évidemment les exceptions qui s`imposent. Surtout du coté francais. Protester avant de tester, d`étudier la situation sur le terrain pour savoir quelle part de vérité il y avait dans ce secret de polichinelle. Voilà qui n`a pas projeté une image de bonne volonté ni de bonne foi de l`ONU. Mais nous sommes en Haiti et les politiciens ont d`autres chats à fouetter, malheureusement pour ce peuple qui a tant souffert!
Les gouvernements haïtien et dominicain se sont engagés à travailler conjointement en vue d’obtenir de l’assistance internationale destinée à combattre l’épidémie de choléra et d’autres maladies contagieuses sévissant dans l’île.
Lors d’une rencontre à Santo Domingo, les autorités sanitaires des deux pays ont créé un groupe bilatéral chargé de gérer le soutien financier d’organismes internationaux et d’autres gouvernements, a annoncé samedi le ministre dominicain de la santé, Bautista Rojas Gòmez, dans un communiqué relayé par l’Associated Press.
"Il est fondamental de maintenir la vigilance et de redoubler d’efforts afin de contenir la maladie", souligne le communiqué à propos du choléra qui continue de représenter une menace des deux côtés de l’île après avoir déjà fait plus de 4.800 morts en Haïti en quelques mois.
Le ministre Bautista Rojas Gòmez et la directrice de la promotion de la santé au ministère haïtien de la santé publique, Jocelyne Pierre-Louis, ont dirigé une réunion de travail de trois jours qui devait permettre d’analyser la situation épidémiologique et de définir des stratégies conjointes en conséquence avant l’arrivée imminente de la saison pluvieuse.
L’officiel dominicain précise que les programmes bilatéraux prévus ne se limiteront pas à la prévention et au traitement des cas de choléra. Un renforcement de la surveillance épidémiologique sera également mis en oeuvre concernant d’autres maladies infectieuses et transmissibles telles la tuberculose, la malaria, la filariose et le Sida.
Outre les près de 5.000 morts déjà enregistrés depuis l’apparition en octobre dernier du choléra, Haïti a recensé 280.000 cas d’infection et fait face actuellement à une remontée brutale de l’épidémie dans certaines régions comme Baradère (Nippes, sud-ouest) et le Plateau Central (centre) où des dizaines de malades ont été hospitalisés et certains décédés.
En revanche, en République Dominicaine, seules 12 personnes ont été tuées sur près de 800 hospitalisations, selon les statistiques officielles.
L’ONU, dont la mission de stabilisation déployée en Haïti est accusée d’être à l’origine du choléra, doit dévoiler la semaine prochaine les conclusions d’une mission scientifique internationale sur les causes de la maladie. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article7720
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Ne soyons pas naïfs! l`ONU ne dira jamais si le choléra a été introduit en Haiti par les soldats que nous savons. S`ils ne peuvent pas être blâmés d`être malades, au cas ou ils seraient vraiment les vecteurs du mal dans le pays, on devrait au moins comprendre qu`ils doivent être soignés et / ou remplacés afin de limiter les dégâts. Mais des le début de cette controverse, on a senti l`absence totale de transparence de la communauté internationale, avec évidemment les exceptions qui s`imposent. Surtout du coté francais. Protester avant de tester, d`étudier la situation sur le terrain pour savoir quelle part de vérité il y avait dans ce secret de polichinelle. Voilà qui n`a pas projeté une image de bonne volonté ni de bonne foi de l`ONU. Mais nous sommes en Haiti et les politiciens ont d`autres chats à fouetter, malheureusement pour ce peuple qui a tant souffert!
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