Le Conseiller électoral, Jean Enel Désir est mort ce dimanche 1e mai, aux environs de 4 heures du matin à la suite d'une crise cardiaque, selon la confirmation de son avocat, Me Michel B. Rosemberg joint au téléphone par Le Nouvelliste.
Haïti: Le conseiller Désir était souffrant depuis ses discordes avec les autres membres du Conseil électoral provisoire suite à son implication dans une affaire de fraudes administratives. Après une résolution signée par tous les conseillers, il a été démis de ses fonctions et pousser à remettre sa démission au président Préval, le 16 août 2010. Une démission qui, selon l'avocat du défunt, n'a pas été acceptée par le président de la République.
Le mardi 22 mars dernier, le représentant de l'Eglise catholique au sein du CEP avait révélé qu'il n'a jamais démissionné de son poste et que sa démission n'avait pas été acceptée par l'autorité de nomination. Pour preuve, le conseiller, malgré son absence, recevait régulièrement ses chèques. Contre toute attente, il avait investi les locaux du CEP à Pétion-ville
« Je suis venu faire un acte de présence à mon bureau. Je ne m'étais pas présenté pour une raison très simple. Mes huit collègues du CEP m'ont demandé par écrit de rester en dehors de la marge administrative du CEP pour faciliter le système. Comme un imbécile, j'ai fait ce qu'ils m'ont demandé », avait déclaré Jean Enel Désir à sa sortie du CEP le mardi 22 mars dans l'après-midi.
Dans une action en justice intentée contre les huit conseillers électoraux par-devant la chambre des référés, Jean Enel Désir, avait même bloqué les comptes bancaires de tous les conseillers
Le décès de Jean Enel Désir intervient moins d'une semaine après la démission de la conseillère électorale, Ginette Chérubin qui, selon ses explications, ne pouvait plus supporter les scandales en série dans lesquels le CEP était impliqué. On ne sait pas encore si la démission de cette dernière a été acceptée par le président Préval.
Pour l'heure, tous les yeux son rivés sur le CEP qui doit se prononcer sur le rapport de la Mission de l'OEA qui lui recommande de maintenir les résultats préliminaires des élections.
Le mardi 22 mars dernier, le représentant de l'Eglise catholique au sein du CEP avait révélé qu'il n'a jamais démissionné de son poste et que sa démission n'avait pas été acceptée par l'autorité de nomination. Pour preuve, le conseiller, malgré son absence, recevait régulièrement ses chèques. Contre toute attente, il avait investi les locaux du CEP à Pétion-ville
« Je suis venu faire un acte de présence à mon bureau. Je ne m'étais pas présenté pour une raison très simple. Mes huit collègues du CEP m'ont demandé par écrit de rester en dehors de la marge administrative du CEP pour faciliter le système. Comme un imbécile, j'ai fait ce qu'ils m'ont demandé », avait déclaré Jean Enel Désir à sa sortie du CEP le mardi 22 mars dans l'après-midi.
Dans une action en justice intentée contre les huit conseillers électoraux par-devant la chambre des référés, Jean Enel Désir, avait même bloqué les comptes bancaires de tous les conseillers
Le décès de Jean Enel Désir intervient moins d'une semaine après la démission de la conseillère électorale, Ginette Chérubin qui, selon ses explications, ne pouvait plus supporter les scandales en série dans lesquels le CEP était impliqué. On ne sait pas encore si la démission de cette dernière a été acceptée par le président Préval.
Pour l'heure, tous les yeux son rivés sur le CEP qui doit se prononcer sur le rapport de la Mission de l'OEA qui lui recommande de maintenir les résultats préliminaires des élections.
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=91913&PubDate=2011-05-01
Commentaire
«Quelle gloire y a-t-il a frapper un cadavre ?», demandait Antigone. Cependant, il serait bon que cette mauvaise expérience serve d`exemple a ceux qui sont encore vivants. C`est si douloureux pour une famille que celui ou celle qui s`en va laisse ses proches dans le doute ...!
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