Nombre total de pages vues

mardi 3 mai 2011

La 49e législature va se prononcer sur l'amendement de la Constitution La 1ere session ordinaire de la 49e législature est ouverte lundi soir lors d

La 1ere session ordinaire de la 49e législature est ouverte lundi soir lors d'une séance en Assemblée nationale réunissant 54 députés et 17 sénateurs. La prochaine étape est l'amendement de la Constitution de 1987.
Haïti: La session en Assemblée nationale programmée pour 11h a.m. s'est tenue finalement vers 5 heures p.m. Suite à la décision des sénateurs et députés minoritaires de ne pas participer à la séance, le bureau de l'Assemblée nationale a dû attendre l'arrivée de tous les parlementaires de la plateforme Inite et alliés.

En solidarité au groupe minoritaire à la Chambre des députés, le groupe minoritaire au Sénat conduit par les sénateurs Evallière Beauplan et Youri Latortue ont boudé la séance qui a duré à peine 15 minutes. Les députés minoritaires mettent en doute la légitimité du bureau dirigé par le député Saurel Jacinthe, transfuge de la Fusion des Sociaux-démocrates. La séance pour l'élection du bureau aurait été organisée sans quorum. Seuls 46 députés, selon les députés contestataires, étaient présents au moment du vote tandis que le nombre nécessaire pour le quorum est 50. Une information démentie par le député Saurel Jacinthe affirmant qu'il y avait plus de 50 députés dans la salle.

Une autre séance en Assemblée nationale est programmée pour demain mardi toujours à 11h a.m. Elle se portera sur l'amendement de la Constitution de 1987. Cette fois-ci l'absence des 23 députés du groupe minoritaire et des 11 sénateurs qui les supportent se fera sentir. Car, il faut 2/3 de chaque chambre pour cette séance, soit 66 députés et 20 sénateurs.

Optimiste, le président de la Chambre basse, Saurel Jacinthe dit croire que les députés et sénateurs seront au rendez-vous. « Le Sénat et la Chambre des députés sont prêts pour la séance sur l'amendement de la Constitution », a-t-il affirmé. Pourtant, son bloc, le Groupe parlementaire pour le renouveau (GPL) ne compte que 17 sénateurs et 55 députés. De son côté, le vice-président de la Chambre des députés, Ronald Larèche, estime que la population haïtienne demandera des comptes aux sénateurs et députés des groupes minoritaires s'ils décideront d'infirmer le quorum. Ce n'est pas le chef de file du groupe GPL fort de 72 membres, le sénateur Joseph Lambert qui dira le contraire. « Si les parlementaires ne viennent pas à la séance, l'histoire retiendra leur décision », a dit le sénateur. Ajoutant : « La diaspora haïtienne identifiera par elle-même ceux qui ont décidé de faire échec à l'amendement de la Constitution ».

Le projet d'amendement de la Constitution de 1987 accepté par la 48e législature doit être voté avant le 9 mai prochain, date de la fermeture de la 1ere session ordinaire de la 49e législature, ouverte à près de quatre mois de retard. Le temps joue contre les parlementaires et le président René Préval et son successeur, Michel Martelly, tous deux très attachés à l'amendement de la Constitution. D'après le chef de file de la plateforme Inite, le sénateur Lambert, il serait du devoir du président élu de prendre contact avec le groupe de parlementaires réticents en vue de les convaincre à participer aux séances sur l'amendement de la Constitution.

Le Nouvelliste n'a pu entrer en contact avec des députés du groupe minoritaire qui souhaitaient la prestation de serment des 17 autres députés avant la formation du bureau. Joint au téléphone, le sénateur Evallière Beauplan, a cependant, annoncé qu'une réunion va se tenir demain matin entre les députés et sénateurs des groupes minoritaires en vue d'adopter une position sur la séance en Assemblée nationale de demain. Il a toutefois présumé que la séance se tiendra comme prévue.

http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=91981&PubDate=2011-05-02

Commentaire
Députés et sénateurs se moqueraient-ils ainsi de la population? Est-ce que ce ne sont pas les mêmes qui, hier encore frappaient à la porte de chaque citoyen pour lui demander l`appui nécessaire à leur élection? Comment peuvent-ils oublier si vite qu`ils ont des comptes à rendre à leur électeurs? La diaspora, c`est maintenant le secteur en jeu. Mais diaspora ou pas, les parlementaires devraient-ils constamment, pour un oui pour un non, soumettre le pays a ce chantage permanent?

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire