Jeudi, 5 mai 2011 06:08
Le président élu haïtien, Michel Martelly, n'entend pas garder Jean Max Bellerive à la Primature. Dans une interview à RFI, M. Martelly a rejeté les rumeurs faisant croire que M. Bellerive figurait parmi les " premier ministres pressentis". Tout en reconnaissant la compétence de M. Bellerive, qui a également occupé le poste de ministre de la planification et de la coopération externe durant tout le mandat de M. Préval, le président élu assure que l'actuel locataire de la Villa d'Accueil ne fait pas partie de son plan.
L'un des conseillers du président élu avait récemment révélé que le nom du Premier ministre sortant avait été proposé par l'émissaire spécial du secrétaire général de l'ONU, Bill Clinton.
M. Martelly n'a pas voulu révéler les noms des personnalités qui sont susceptibles d'être soumis au Parlement. En ce qui a trait à son gouvernement, le chef de file de Repons Peyizan révèle qu'il entend choisir les ministres avant son investiture. Cette stratégie donne au chef de l'Etat la latitude de former le gouvernement sans tenir compte des recommandations du Premier Ministre. Ce dernier devra obtenir le feu vert du Parlement contrôlé par le parti Inité.
Interrogé sur d'éventuels conflits avec le regroupement Inité, le président élu s'est montré optimiste. Il souligne que les législateurs de l'Inité ayant reçu un mandat de la population devront s'atteler à la tache afin d'améliorer les conditions de vie des citoyens.
10 jours avant son investiture M. Martelly s'est entretenu avec le président dominicain Leonel Fernandez. Cette nouvelle visite à Santo Domingo vise à renforcer les relations entre les deux pays.
LLM / radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=19081
Commentaire
Que les législateurs ne s`avisent pas à se comporter comme ils le faisaient avant ce nouveau gouvernement, c`est à dire manipuler tout ce qui pouvait l`être afin d`accumuler des points en tant que politiciens plutôt que de travailler pour la population! Ce serait une très mauvaise façon de perpétuer un vice dont ils pourraient contaminer le nouveau gouvernement. En supposant que le nouveau gouvernement soit bien intentionné, évidemment.
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