11 ans après le meurtre du journaliste Jean Dominique
Haiti-Presse : Devoir de mémoire et justice
dimanche 3 avril 2011
Note de presse de l’Office de Protection du Citoyen
Document soumis à AlterPresse le 2 avril 2011
Commémoration de l’assassinat de Jean Léopold Dominique et Jean Claude Louissaint 3 avril 2000 – 3 avril 2011
3 avril 2011. Onze ans déjà ! Depuis qu’un 3 avril 2000 le Parquet de Port-au-Prince ouvrait des poursuites judiciaires contre les assassins de Jean Léopold Dominique tombé dans la cour de sa radio à 6:00 du matin avec son gardien Jean Claude Louissaint.
Aujourd’hui le cas emblématique de Jean attend que justice soit faite pendant que l’enquête se poursuit.
Aujourd’hui de nombreux témoins et accusés potentiels sont morts ou ont disparu dès le début de l’enquête tandis que tous les inculpés se sont évadés de prison.
Aujourd’hui le dossier se trouve devant le cabinet d’instruction de la Cour d’Appel après un passage de 11 mois à la Cour de Cassation qui a ordonné que les auteurs intellectuels de ces meurtres soient recherchés.
Aujourd’hui neuf juges d’instructions en première instance se sont succédés sur le dossier suite à une campagne d’intimidation contre ces derniers, contre les témoins et contre la partie civile qui a subi une tentative d’assassinat au cours de laquelle le jeune agent de sécurité de la veuve Jean Dominique, monsieur Maxime Seide a trouvé la mort le 25 décembre 2002.
Quand on se souvient que Jean Do a passé sa vie à défendre les opprimés contre l’injustice. Quand on sait que Jean Do a combattu l’exclusion au profit des « moun en dehors ».
Nous avons tous un devoir de mémoire envers Jean Léopold Dominique.
Considérant que tout citoyen a droit à un procès équitable, la Protectrice du Citoyen et de la Citoyenne exhorte les acteurs judiciaires et de la police à redoubler d’effort pour qu’enfin les auteurs de ce crime soient punis conformément à la loi dans les délais requis.
http://www.alterpresse.org/spip.php?article10858CommentaireHonte à tous ceux qui ont provoqué l`élimination d`un homme dont la vie entière, sans réserve était consacrée à son pays, à son peuple et aux causes justes dont il se faisait le défenseur automatique. Tous ces assassinats, toutes ces disparitions qui ont suivi devraient, en même temps que l`assassinat premier, être éclaircis. Un pays ne peut pas être un pays tant que les citoyens honnêtes y seront exposés, courront le risque d`être abattus par le premier assassin du coin. Que justice soit faite!
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