Pour les responsables de E-Power comme pour ceux de Oasis qui assimilent implicitement cette marque d'attention à une distinction dans le rang des entreprises, l'investissement nécessite la prise de risque et une culture de la perspicacité. Après des difficultés de toutes sortes, un climat sociopolitique pas toujours favorable aux deux entreprises, les hommes d'affaires ont su trouver le courage et les moyens pour convaincre des actionnaires étrangers, non sans enregistrer des défections ou des indexations de la part de partenaires de financement.
« Plus on investit dans l'énergie, moins lourde sera la facture pour la population et le secteur industriel vital et générateur d'emplois dans un pays. Le projet E-Power s'amortit sur une durée de 15 ans. Son existence est une preuve de persévérance en tenant compte des nombreuses péripéties vécues par les investisseurs », a confié Pierre-Marie Boisson qui rappelle que sa société qui a dû faire face aux affres du séisme de janvier 2010. Pour lui, c'est un pari sur l'avenir.
Les responsables de E-Power, à l'instar de Carl Auguste Boisson, frère cadet de Pierre Marie, continuent de crier haut et fort que le site de l'usine (Cité Soleil) est un choix et non une nécessité. Les actionnaires de E-Power se sont entendus pour verser régulièrement environ 3% des revenus de la société à des projets sociaux de la zone.
« Sur ces deux projets nous décelons un alignement des valeurs avec les projets de la SFI. Les promoteurs ont une vision pour tirer le pays vers le haut suivant des pratiques financières qui sont en vigueur dans le monde, sans mettre de coté la vision pour le secteur privé d'être un outil de développement », a pour sa part mis en relief Ary Naim représentant de la SFI pour Haïti et la République dominicaine. Le responsable du SFI, filiale de la Banque mondiale chargé d'accompagner le secteur privé, croit qu'Haïti est plus que jamais sous les projecteurs de la communauté internationale.
« Les tenants des deux projets ont su ouvrir le capital d'investissement à d'autres entrepreneurs qui ne sont pas forcément leurs amis », a témoigné le P.D.G. du Group Croissance, Kesner Pharel, qui rappelle le parcours du combattant des investisseurs. Ils se sont rendus à la Société Financière internationale (SFI), et en Corée et en Europe pour trouver du financement en faveur de deux projets, chacun en ce qui le concerne. Oasis est un investissement de 20 millions de dollars américains, selon Jerry Tardieu, et E-Power un investissement d'environ 67 millions.
Selon le P.D.G. du Group Croissance, l'éducation financière doit faire partie des curricula pour inculquer très tôt aux plus jeunes Haïtiens les vertus de l'investissement. Avec de bonnes idées, des projets bien montés, Haïti peut être un endroit privilégié pour tout type d'investisseurs.
Le Centre de facilitation des investissements (CFI), par la voix de son directeur général, Guy Lamothe, a soutenu qu'elle n'est pas la seule dans la coordination pour favoriser les investissements dans le pays. Il a confié devant l'assistance que Oasis est le deuxième projet reçu au CFI, et pour lui, il fait partie des trois projets les mieux présentés et les mieux analysés jusqu'à maintenant. « Une bonne étude exige des fonds », a souligné Guy Lamothe qui croit que trop de gens se font passer pour maître dans l'art de concevoir des plans d'affaires.
Le colloque sur l'innovation financière se poursuit et doit être clôturé vendredi soir au Karibe. Les spécialistes de l'assurance présenteront durant la journée le comportement après le séisme et les perspectives du secteur. Juristes et banquiers traiteront de la technologie, de la monnaie électronique, de la banque mobile et du cadre légale en Haïti...
Dieudonné JOACHIM
djoachim@lenouvelliste.com
« Les tenants des deux projets ont su ouvrir le capital d'investissement à d'autres entrepreneurs qui ne sont pas forcément leurs amis », a témoigné le P.D.G. du Group Croissance, Kesner Pharel, qui rappelle le parcours du combattant des investisseurs. Ils se sont rendus à la Société Financière internationale (SFI), et en Corée et en Europe pour trouver du financement en faveur de deux projets, chacun en ce qui le concerne. Oasis est un investissement de 20 millions de dollars américains, selon Jerry Tardieu, et E-Power un investissement d'environ 67 millions.
Selon le P.D.G. du Group Croissance, l'éducation financière doit faire partie des curricula pour inculquer très tôt aux plus jeunes Haïtiens les vertus de l'investissement. Avec de bonnes idées, des projets bien montés, Haïti peut être un endroit privilégié pour tout type d'investisseurs.
Le Centre de facilitation des investissements (CFI), par la voix de son directeur général, Guy Lamothe, a soutenu qu'elle n'est pas la seule dans la coordination pour favoriser les investissements dans le pays. Il a confié devant l'assistance que Oasis est le deuxième projet reçu au CFI, et pour lui, il fait partie des trois projets les mieux présentés et les mieux analysés jusqu'à maintenant. « Une bonne étude exige des fonds », a souligné Guy Lamothe qui croit que trop de gens se font passer pour maître dans l'art de concevoir des plans d'affaires.
Le colloque sur l'innovation financière se poursuit et doit être clôturé vendredi soir au Karibe. Les spécialistes de l'assurance présenteront durant la journée le comportement après le séisme et les perspectives du secteur. Juristes et banquiers traiteront de la technologie, de la monnaie électronique, de la banque mobile et du cadre légale en Haïti...
Dieudonné JOACHIM
djoachim@lenouvelliste.com
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=91165&PubDate=2011-04-07
Commentaire
A la bonne heure! Que plus d`Haïtiens se lancent de cette même manière, courant le même risque, et cela servira de motivation à d`autres, beaucoup d`autres qui ne demandent qu`à investir dans leur pays. Souhaitons que le nouveau gouvernement, oubliant, niant les méthodes du passé, se montrera suffisamment ouvert pour qu`il en soit ainsi. A moins qu`il y ait une autre et meilleure alternative. Ce dont nous doutons fort!
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