Plusieurs acteurs de la filière rizicole en Haïti se sont réunis les 29 et 30 mars 2011 au Club Indigo pour un colloque international organisé sur le thème : « Le système de riziculture intensive (SRI), une alternative prometteuse à la riziculture haïtienne traditionnelle ».
Au cours de ce colloque de deux jours organisé à l'initiative de l'USAID/WINNER en collaboration avec Cornell University et la Fondation Better U du célèbre acteur américain Jim Carrey et sous le haut patronage du ministère de l'Agriculture, des planteurs - venus des régions où le SRI est appliqué - ont donc témoigné des avantages de cette pratique nouvelle en Haïti qui est plus rentable que la méthode traditionnelle.
« Les avantages du SRI sont énormes par rapport à la méthode traditionnelle. Il permet d'économiser au moins 100% de semences, 30% d'eau et de réduire de moitié l'utilisation d'engrais tout en permettant aux paysans de doubler et même tripler leur rendement », a indiqué l'expert malgache en SRI, Joeli Barison, conférencier principal de cet atelier, qui a présenté aux participants les différentes facettes du SRI, ce système qui a été développé pour la première fois dans son pays, Madagascar, dans les années 1980. L'inconvénient de la méthode est qu'elle nécessite un certain savoir-faire et un surplus de main-d'oeuvre.
Jim Carrey fait la promotion du SRI
Le comédien américain Jim Carrey, célèbre pour son humour, est entré en Haïti ce mercredi spécialement pour ce colloque. Et, il n'a pas hésité à louer les bienfaits du SRI auquel sa fondation Better U contribue dans plusieurs pays. « Je pense que le SRI est un instrument très important pour nous aider à augmenter la production rizicole. Nous avons eu beaucoup de succès dans tous les pays où il est expérimenté. Je voudrais qu'Haïti devienne prospère et autosuffisante. Je rencontre des gens tellement gentils ici et je suis également très excité par ce que j'entends, de l'enthousiasme des fermiers. J'espère qu'il y aura une mise en place en ce sens, qui permettra à Haïti de combler le vide créé par l'insécurité alimentaire », a déclaré l'acteur de « The Mask », qui a eu le temps de visiter une parcelle de démonstration du SRI à Montrouis, non loin de l'hôtel, avant de s'envoler à bord de son hélico pour la République Dominicaine.
« Les avantages du SRI sont énormes par rapport à la méthode traditionnelle. Il permet d'économiser au moins 100% de semences, 30% d'eau et de réduire de moitié l'utilisation d'engrais tout en permettant aux paysans de doubler et même tripler leur rendement », a indiqué l'expert malgache en SRI, Joeli Barison, conférencier principal de cet atelier, qui a présenté aux participants les différentes facettes du SRI, ce système qui a été développé pour la première fois dans son pays, Madagascar, dans les années 1980. L'inconvénient de la méthode est qu'elle nécessite un certain savoir-faire et un surplus de main-d'oeuvre.
Jim Carrey fait la promotion du SRI
Le comédien américain Jim Carrey, célèbre pour son humour, est entré en Haïti ce mercredi spécialement pour ce colloque. Et, il n'a pas hésité à louer les bienfaits du SRI auquel sa fondation Better U contribue dans plusieurs pays. « Je pense que le SRI est un instrument très important pour nous aider à augmenter la production rizicole. Nous avons eu beaucoup de succès dans tous les pays où il est expérimenté. Je voudrais qu'Haïti devienne prospère et autosuffisante. Je rencontre des gens tellement gentils ici et je suis également très excité par ce que j'entends, de l'enthousiasme des fermiers. J'espère qu'il y aura une mise en place en ce sens, qui permettra à Haïti de combler le vide créé par l'insécurité alimentaire », a déclaré l'acteur de « The Mask », qui a eu le temps de visiter une parcelle de démonstration du SRI à Montrouis, non loin de l'hôtel, avant de s'envoler à bord de son hélico pour la République Dominicaine.
Des planteurs satisfaits des avantages du SRI
L'un des faits marquants du colloque a été le témoignage des planteurs qui ont expérimenté pour la première fois le SRI. Ils ont tous raconté qu'ils ont été ridiculisés par des camarades planteurs qui n'ont pas voulu essayer cette nouvelle pratique qui fait son chemin dans 42 pays dans le monde. « A mon avis, on ne devrait pas appeler ce système SRI. Pour moi, c'est un miracle ! », a lancé un riziculteur très satisfait du rendement du SRI comparé à la méthode traditionnelle. Il a plaidé pour une campagne de sensibilisation et de formation des planteurs.
Le ministre de l'Agriculture, Joanas Gué, qui a clôturé le colloque, a remercié les différents partenaires, notamment le président de la Fondation Better U, Jim Carrey, qui a honoré cette activité de sa présence. « Les échanges fructueux réalisés autour de ce colloque ont enrichi la démarche jusqu'ici utilisée par le gouvernement haïtien pour accroitre la production agricole, notamment au niveau de la filière rizicole, qui est une filière agroalimentaire stratégique pour le pays, vu le niveau de consommation du riz en Haïti », s'est félicité le ministre.
« Les appuis fournis par le ministère de l'Agriculture, sous formes d'intrants, d'équipements agricoles, de réhabilitation des infrastructures d'irrigation et de conseils techniques, ont contribué à une amélioration de la performance technique de la culture du riz en Haïti, jusqu'à passer le rendement de 2,5 à 3,5 tonnes métriques à l'hectare dans la vallée de l'Artibonite et d'autres zones rizicoles du pays où l'on passe de 1,5 tonnes à 4,5 tonnes métriques à l'hectare par récolte. Ce rendement a atteint jusqu'à 5 tonnes dans certaines zones », a ajouté le ministre de l'Agriculture, conscient des défis à relever dans le secteur, plaidant pour une meilleure collaboration avec les différents acteurs afin d'arriver à produire plus.
Le chargé de la croissance économique à l'USAID, Philipp Palmer, et le directeur du projet WINNER, Jean-Robert Estimé, ont tous deux fait part de la nécessité de pratiquer le SRI en vue d'augmenter la production du riz dans le pays. « Le SRI commence à s'implanter avec beaucoup de succès dans des zones d'intervention de WINNER, particulièrement aux Gonaives, à Mirebalais et à Thomazeau, et de plus en plus de paysans veulent l'appliquer au niveau de leurs propres parcelles », a confié M. Estimé.
Le SRI, selon les différents intervenants au colloque, c'est :produire plus en plantant moins.
Valéry DAUDIER
vdaudier@lenouvelliste.com
Le ministre de l'Agriculture, Joanas Gué, qui a clôturé le colloque, a remercié les différents partenaires, notamment le président de la Fondation Better U, Jim Carrey, qui a honoré cette activité de sa présence. « Les échanges fructueux réalisés autour de ce colloque ont enrichi la démarche jusqu'ici utilisée par le gouvernement haïtien pour accroitre la production agricole, notamment au niveau de la filière rizicole, qui est une filière agroalimentaire stratégique pour le pays, vu le niveau de consommation du riz en Haïti », s'est félicité le ministre.
« Les appuis fournis par le ministère de l'Agriculture, sous formes d'intrants, d'équipements agricoles, de réhabilitation des infrastructures d'irrigation et de conseils techniques, ont contribué à une amélioration de la performance technique de la culture du riz en Haïti, jusqu'à passer le rendement de 2,5 à 3,5 tonnes métriques à l'hectare dans la vallée de l'Artibonite et d'autres zones rizicoles du pays où l'on passe de 1,5 tonnes à 4,5 tonnes métriques à l'hectare par récolte. Ce rendement a atteint jusqu'à 5 tonnes dans certaines zones », a ajouté le ministre de l'Agriculture, conscient des défis à relever dans le secteur, plaidant pour une meilleure collaboration avec les différents acteurs afin d'arriver à produire plus.
Le chargé de la croissance économique à l'USAID, Philipp Palmer, et le directeur du projet WINNER, Jean-Robert Estimé, ont tous deux fait part de la nécessité de pratiquer le SRI en vue d'augmenter la production du riz dans le pays. « Le SRI commence à s'implanter avec beaucoup de succès dans des zones d'intervention de WINNER, particulièrement aux Gonaives, à Mirebalais et à Thomazeau, et de plus en plus de paysans veulent l'appliquer au niveau de leurs propres parcelles », a confié M. Estimé.
Le SRI, selon les différents intervenants au colloque, c'est :produire plus en plantant moins.
Valéry DAUDIER
vdaudier@lenouvelliste.com
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=90849&PubDate=2011-03-31<
Commentaire
Apres que des politiques d`importation criminelles ont privé les riziculteurs de marché en ouvrant la porte à des concurrences vraiment déloyales, la contrebande a travers la frontière, etc., il est temps que le pays reprenne ses bonnes vieilles habitudes. La situation reviendra t-elle au point ou elle était avant le desastre? Certainement pas de si tôt, mais ce seul debut est deja quelque chose. Que les acteurs impliqués se donnent corps et ame pour le succes d`un projet aussi benefique pour ces paysans qui ne reçoivent en général aucune forme d`encadrement comme cela se fait dans les pays qui se respectent. D`ailleurs, cela se faisait en Haiti avant les improvisateurs que nous connaissons aujourd`hui dans le monde politique de ce pays en ruine.
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