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mercredi 27 avril 2011

Martelly veut constituer une nouvelle force armée

Le président élu haïtien, Michel Martelly, réitère sa détermination à former une force armée en vue de renforcer le climat sécuritaire. Même si l'appellation de cette nouvelle force publique n'est pas encore définie, M. Martelly juge que son rôle sera crucial dans le cadre des efforts visant à attirer les investisseurs étrangers. En plus des avantages fiscaux le président élu a compris qu'un environnement sécuritaire est une condition indispensable pour la création d'emplois et la relance de l'économie.
Le budget de la nouvelle force publique avoisinera les 25 millions de dollars annuel affirme M. Martelly nullement effrayé par l'insuffisance des ressources financières nationales. Il mise sur un appui de la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation en Haïti (Minustah) qui dispose d'un budget de 864 millions de dollars par an.
On ignore si les pays contributeurs de la Minustah s'engageront à appuyer l'effort de restauration des forces armées d'Haïti. Parallèlement à la mise en place de la nouvelle force publique, le conseil de sécurité de l'ONU devra réaliser le plan de retrait de la Minustah. Une mission d'évaluation de l'ONU est attendue en Haïti à la mi-mai afin de définir le calendrier du plan de retrait des troupes onusiennes.
Le gouvernement Préval avait fait peu de cas des recommandations d'une commission présidentielle chargée d'évaluer l'opportunité de la création d'une nouvelle force publique. Plusieurs parlementaires de l'opposition dont Youri Latortue avaient plaidé pour la formation d'une nouvelle force publique et la définition d'un plan de retrait de la mission de l'ONU.

LLM / radio Métropole Haïti

http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=19053

Commentaire
Preval appartient a une autre époque. Une commission qualifiée, formée de professionnels de différents horizons : politologues, historiens, psychologues, spécialistes du droit et bien d`autres encore devront étudier cette possibilité. N`a-t-on pas donné une constitution valable à ce pays après Duvalier? Qu`elle ne soit pas respectée, c`est une autre question. Cependant il faudra agir avec beaucoup de prudence. Car ce serait lamentable de ravoir un Namphy, un Michel François, un de ces individus qui ne conçoivent la société que comme un fief ou tout le monde doit répondre à leur caprice. Ces gens qui appartiennent à un monde désuet, dépassé depuis des siècles.

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