Se démarquant de toute participation au BCEN, Mme Chérubin à travers une note publiée ce lundi, a pris le contre-pied des accusations qu'elle dit entendre relayées par les médias. Ginette Chérubin réclame des forces de l'ordre de l'assistance pour sa sécurité. « Je prie instamment la Police Nationale d'Haïti et les instances internationales [...] de prendre toutes les dispositions nécessaires pour ma protection personnelle et de celle de ma famille, en mettant hors d'état de nuire le sieur Fritz Gérald E. Bourjolly », déclare-t-elle. Préoccupée, Ginette Chérubin, qui se dit perçue comme un élément de blocage à certaines malversations et basses oeuvres tout le long du processus électoral, dénonce M. Bourjolly, qu'elle compte poursuivre en justice. « J'accuse M. Bourjolly et sa clique de salir mon image et de porter atteinte tant à mon honneur qu'à ma crédibilité, en attendant qu'une action en diffamation soit intentée contre lui par devant la justice haïtienne », soutient-elle, ajoutant avoir déjà pris toutes les dispositions pour saisir formellement les instances compétentes. La conseillère dit être prise en étau entre le candidat et ses partisans, des membres du Sénat et même des collègues du CEP. « Compte tenu de la capacité de nuisance de M. Bourjolly et de ses sbires, compte tenu des menaces proférées à mon endroit par le même Bourjolly et considérant les récentes déclarations publiques frauduleuses suivies d'accusations mensongères déposées au Sénat de la République à mon sujet par deux Parlementaires du sud de même appartenance politique que M. Bourjolly, je suis en droit de considérer que ces agissements s'inscrivent, de toute évidence, dans une seule et même dynamique initiée depuis ma mission de supervision dans le département du Sud-Est en 2009. Cette dynamique s'est poursuivie, avec un écho au Parlement et au sein même du Conseil Electoral Provisoire, vu les suites qui en ont été données partout où j'accomplissais un travail honnête et consciencieux. » Architecte de son état, Mme Chérubin dit n'avoir eu aucun rapport avec le BCEN pour n'y avoir pas siégé comme juge électoral à l'occasion de cette phase contentieuse. | |||||
Lima Soirélus Commentaire Dans cette jungle politique qu`est Haiti, les politiciens ont intérêt à vraiment se former pour assumer une tache aussi noble, mais si dénigré par des comportements d`une sauvagerie à nulle autre pareille. Qu`est-ce qui empêche les politiciens de se former, de s`informer dans ce pays? Si c`était le cas, s`ils se donnaient la peine de prendre connaissance de ce qui se passe au là de leur petit patelin, ils apprendraient qu`il y a d`autres latitudes ou les politiciens, les adversaires, ne sont pas des ennemis jurés les uns des autres et ne cherchent pas à éliminer par tous les moyens ceux qui sont de l`autre coté. |
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