Préoccupés par les rumeurs relatives à des actes de violences de certains militants politiques après la publication des résultats préliminaires des élections présidentielles et législatives les sénateurs ont convoqué le chef de la police. Au cours d'une séance spéciale ce lundi M. Mario Andrésol devra discuter les dispositions adoptées pour garantir la sécurité des citoyens à travers le pays.

Le sénateur Youri Latortue (AAA), membre de la commission justice et sécurité, affirme que les rumeurs de déstabilisation persistent depuis plusieurs semaines.

Les sénateurs, membres de plusieurs partis politiques ont exprimé leurs inquiétudes en ce qui concerne le climat de paix dans le pays révèle le sénateur Latortue, membre du staff de la candidate à la présidence du RDNP, Mirlande Manigat. Il annonce que les sénateurs envisagent de partager des informations avec le chef de la police autour du climat de tension électoral.

Ces derniers jours plus d'une dizaine de journalistes dans la capitale et les villes de province ont été l'objet de menaces. Des partisans de certains candidats à la présidence et à la députation annoncent des représailles si les résultats préliminaires ne leur sont pas favorables.

Entre temps, certains proches des candidats à la présidence ont lancé des appels au calme. A Saint Marc et dans d'autres villes les autorités locales et policières ont réalisé des rencontres avec les représentants des candidats afin de les encourager à promouvoir le calme et la sérénité des militants.

Les deux camps revendiquent la victoire lors du scrutin du 20 mars. Daniel Supplice, conseiller politique de Michel Martelly affirme que les procès verbaux placent son candidats dans une position confortable. Même déclaration de la part de André Michel, membre du staff de Mirlande Manigat.

En ce qui concerne les législatives de nombreux candidats en lice revendiquent la victoire. Dans le même temps ils dénoncent des fraudes et d'éventuelles manipulations de résultats.

LLM / radio Métropole Haïti