Arrivée à Port-au-Prince en compagnie, entre autres, du président de la Banque Interaméricaine de Développement (BID) Luis Alberto Moreno, la chanteuse et compositrice a reçu un accueil chaleureux particulièrement à cette école où elle s'est rendue pour la cérémonie de remise de ce don. L'interprète de « Hips don't lie » et « Waka Waka », deux tubes qui ont été respectivement sélectionnés pour la finale de la Coupe du monde de 2006 et de 2010, a eu des échanges conviviaux avec des élèves et des responsables de l'Ecole Elie Dubois et le ministre haïtien de l'Education qui ont applaudi au geste de l'artiste. Dans son intervention, Shakira, bien connue en Haïti surtout des jeunes pour ses déhanchements sensuels, a beaucoup mis l'accent sur le rôle que peut et doit jouer l'éducation dans le pays. « Je sais que le peuple haïtien connaît des moments difficiles. Mais je suis témoin de sa résistance. Le peuple accédera à un avenir digne que par l'éducation », a déclaré la méga-star, née le 01 février 1977 à Barranquilla. Elle dit être au courant que presqu'un tiers de la population [qui compte environ 9 millions d'habitants] n'a pas d'accès à l'éducation. « L'éducation, c'est le plus important dans la vie. Regardez Shakira ! C'est [le résutat] de l'éducation et de la discipline », a indiqué de son côté M. Moreno qui, à l'instar du ministre Joel Desrosiers Jean-Pierre, a exhorté les jeunes filles de l'Ecole Elie Dubois à miser beaucoup sur l'éducation. Les travaux de rénovation de cette école dirigée par des religieuses seront effectués avec le cofinancement de la Fondation de Shakira, Pies Descalzos (Pieds nus), et de la BID qui apporte elle aussi 400 000 dollars. L'école Elie Dubois, dont le nom fait référence à l'ancien ministre haïtien de l'Education François-Xavier Elie Dubois, avait été inaugurée le 3 décembre 1913 et participe depuis sa fondation à la formation de plusieurs générations de jeunes filles. Depuis le séisme du 12 janvier, bon nombre d'artistes et de footballeurs internationaux ont fait le déplacement pour apporter d'une façon ou d'une autre leur aide à la reconstruction d'Haïti. Des représentants d'organisations humanitaires, quand à eux, ne cessent de faire le va-et-vient dans le pays au nom de cette reconstruction. | |||||
Vivre dans un pays sans loi, c`est vivre dans l`esclavage de la peur. (Renos Dossous)
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vendredi 1 avril 2011
Shakira et la BID se dévouent pour Elie Dubois
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