Haïti: Ce samedi un de nos lecteurs en visite dans la ville de Petit-Goâve a vu des mini-concasseurs qui sont utilisés par une ONG impliquée dans les activités post-séisme. Ces petits engins sont utilisés pour le broyage des débris de béton, de blocs et de mortier. Installés à proximité des constructions effondrées en cours de déblaiement, ils permettent de produire sur place des agrégats, en particulier du sable utilisé dans le mortier de pose de blocs et d'enduit.
Ces engins seraient très utiles et efficaces dans certains quartiers de Port-au-Prince et de Carrefour détruits lors du séisme du 12 janvier 2010. Ces mini-concasseurs sont munis de roues-chenilles ; ils pourraient ainsi mieux accéder aux bidonvilles de Carrefour-Feuilles, Nazon, Canapé-Vert, qui sont situés sur des terrains assez accidentés, par là, faciliter le travail de déblaiement en cours.
En permettant de récupérer le sable, on pourrait diminuer de façon significative le coût de la reconstruction des maisons effondrées.
Autre avantage, plus besoin de payer pour déblayer, car les débris seraient recyclés sur place.
Voilà une idée simple que la CIRH pourrait prendre à son compte.
Si l'on en croit René Max Auguste dans un récent article publié dans le Nouvelliste, des firmes étrangères facturent quatre fois le prix du marché pour déblayer.
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=87926&PubDate=2011-01-19
Commentaire
Soyez assuré, cher monsieur, que cette méthode hyper économique et pratique ne permettrait plus de gagner des commissions. Donc, les autorités ou ceux qui portent ce nom en Haïti, ne se risqueront pas à favoriser ainsi les plus pauvres et à cesser de s`enrichir à leurs dépens. C` est un pays ou les élus, sauf d`extrêmement rares exceptions, sont dotés du pouvoir absolu de s`enrichir sans penser aux moyens. Point final!
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