P-au-P, 16 fév. 2011[AlterPresse] --- La pression est maintenue de la part des partisans de l’ancien président Jean Bertrand Aristide en faveur de son retour en Haiti avant le 20 mars, date du second tour des élections présidentielles et législatives, et aucun obstacle n’est identifié au niveau du gouvernement.
A ce propos, le premier ministre haïtien, Jean Max Bellerive, a déclaré le 15 février qu’un « haïtien peut rentrer chez lui quand il le veut ».
« Le président Aristide est actuellement en possession de son passeport diplomatique », lequel a été remis à son avocat américain Ira Kurzban il y a 2 semaines, souligne le chef de gouvernement.
Il a fait ces déclarations en présence de l’ex président américain William Clinton, qui n’a pas voulu faire de commentaires publics à ce sujet.
Clinton croit que l’affaire du retour de l’ancien président, refugié depuis 2004 en Afrique du Sud, concerne le gouvernement haïtien et les partis politiques.
« Ce sont des questions dont les solutions doivent venir du gouvernement haïtien et il revient aux partis politiques de donner leurs impressions », soutient Clinton
Clinton était le principal artisan du retour du président Jean Bertrand Aristide dans le pays en 1994, après le sanglant coup d’État militaire de 1991.
Entretemps, la commission de mobilisation permanente du parti « Fanmi Lavalas » annonce une manifestation pour ce vendredi 18 février, dans le but de « souhaiter un bon retour » à son leader. [ rh gp apr 16/02/2011 20:00]
Commentaire
Si SON EXCELLENCE LE DOCTEUR Jean-Bertrand Aristide n'a commis aucun délit, aucun crime qui le rende passible de jugement pourquoi "carcailler" alors que le pays a d'autres chats à fouetter? Qu'il entre et nous laisse vivre en paix! Ou craint-il d'être puni pour un délit, pour un crime quelconque? L'œil de la conscience qui scrutait Caïn serait-il braqué sur ce prêtre qui s'est fait passer pour le gardien de ses frères et a oublié que le gardien ne peut pas être un bourreau? Prôner le règne de l'irrationnel n'est pas l'apanage d'un chef d'état respectable! Les Jean Dominique, les Brignol Lindor et autres (dizaines voire centaines d’) assassinés du même genre seraient peut-être d’accord avec moi, si on leur avait laissé la chance d’être encore en vie.
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