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jeudi 24 février 2011

Haïti-Elections-Justice

La PNH se défend d’avoir illégalement investi le siège central du CEP le jeudi 10 février dernier
Le Directeur général de la PNH dénonce la gratuité des accusations du CEP
jeudi 24 février 2011,
La Direction générale de la Police Nationale d’Haïti (PNH) proteste énergiquement contre une note en date du 11 février 2011 du Conseil Electoral Provisoire (CEP) accusant certaines de ses unités d’avoir illégalement violé la veille l’enceinte de son siège central à Pétion Ville (Est de la capitale), se rendant coupables d’excès de pouvoir, de persécution et d’intimidation contre le personnel de l’organisme électoral.
Dans un communiqué en date du 18 février signé du Directeur général de la PNH, Mario Andrésol, il est précisé que les policiers ciblés accompagnaient un Juge de Paix dans le cadre de l’exécution d’un mandat.
« La PNH, en tant qu’auxiliaire des pouvoirs publics, est assujettie au respect de la Constitution et des Lois et ne jouit pas, de ce fait, de la liberté de se soustraire à ses obligations quand elle est requise », lit-on dans le communiqué.
L’institution électorale reconnait elle-même que la direction de l’opération appartenait au Juge Lévêque de la commune de Pétion Ville et que les agents de l’ordre se trouvaient sur les lieux à sa requête, précise le Chef de la police.
Dénonçant enfin la « gratuité » des accusations portées contre la PNH, M. Andrésol réitère la volonté de l’institution policière de continuer à accomplir fidèlement sa mission et de servir la communauté.
L’intervention de la police au siège du CEP entrait dans le cadre d’une action engagée par le Parquet du Tribunal civil de Port-au-Prince visant à contraindre le porte-parole de l’organisme électoral, Richardson Dumel, à répondre à une invitation qu’il lui avait lancée. Des candidats à la présidence avaient en effet sommé le porte-parole, via le Parquet, à leur soumettre le texte de la proclamation définitive des résultats des élections du 28 novembre 2010 qu’il avait solennellement présenté à la presse le 3 février dernier. [jmd/Radio Kiskeya]

http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article7544

Commentaire
Dans un pays comme Haïti, nous savons qu'aucune concession ne doit être faite à la police ni a aucune de ces institutions naguère au service d’un clan ou d’une famille. Cependant, depuis quelque temps, ceux qui dirigent la police actuelle, contrairement au président de la république lui-même, semblent plus enclins à respecter la constitution. Ce qui est un point très positif en leur faveur. Qu'ils continuent comme ils ont commencé pour le bien du pays et le renforcement de leur propre prestige. Il y a en Haïti actuellement si peu d'institutions dignes de confiance!

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