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mercredi 2 février 2011

Haïti-Elections-Crise

Haïti attend avec appréhension les résultats définitifs des présidentielles
Tandis que la Police Nationale et la mission onusienne se préparent à contrecarrer d’éventuelles réactions violentes de candidats malheureux ou de leurs partisans, une aile de l’opposition adopte une déclaration visant à imposer à la fois l’annulation du scrutin controversé de novembre, le départ le 7 février du Président Préval et son remplacement par un pouvoir de transition


mardi 1er février 2011,

Radio Kiskeya

A quelques heures de la proclamation des résultats définitifs du premier tour des présidentielles et législatives controversées de novembre attendue mercredi avec suspense et appréhension, le bureau du contentieux électoral national (BCEN) était engagé dans une course contre la montre en vue de statuer sur tous les cas de contestation entendus.
Avec l’assistance des conseillers juridiques du CEP et d’une mission technique de l’Organisation des Etats américains, les juges en siège devaient rendre le verdict du tribunal électoral suprême sur 108 contestations après huit jours de plaidoiries.
Les résultats des délibérations seront rendus publics en même temps que ceux des élections, ainsi en ont décidé les conseillers électoraux afin d’éviter "des fuites ou des mésinterprétations".
Les observateurs s’attendent à l’annonce d’un second tour, prévu le 20 mars prochain, entre Mirlande Manigat, vainqueure du premier tour, et Michel Martelly, au détriment du représentant du pouvoir, Jude Célestin, conformément aux recommandations de l’OEA fortement appuyées par la communauté internationale.
Aucun des membres de l’institution électorale, pas plus que son président Gaillot Dorsinvil, n’a voulu s’exprimer sur la journée fatidique de mercredi qui fait craindre à beaucoup d’éventuelles réactions violentes des perdants.
En prévision d’un tel scénario, les forces de sécurité haïtiennes et onusiennes ont adopté des mesures exceptionnelles pour empêcher la répétition des graves violences qui avaient suivi début décembre la publication des résultats préliminaires des présidentielles.
Si aux abords du siège central du CEP à Pétion-Ville (banlieue est de Port-au-Prince) aucun dispositif de sécurité n’était remarqué, en revance, à Delmas (nord-est), devant les locaux de la direction des opérations électorales, quatre blindés légers de la MINUSTAH étaient en stationnement.
Le secrétaire d’Etat à la sécurité publique, Aramick Louis, a promis que le gouvernement prendrait "toutes les mesures pour garantir un climat de paix et de tranquillité dans le pays" dans un contexte marqué par des attaques criminelles en série contre la police ayant fait huit morts et une dizaine de blessés graves parmi les agents de l’ordre.
En décembre, la deuxième place de Jude Célestin, derrière sa rivale démocrate-chrétienne Mirlande Manigat et devant le chanteur Michel Martelly, avait entraîné des déchaînements de violence et la paralysie pendant trois jours des principales villes du pays alors livrées au chaos.
Mardi, plusieurs centaines d’opposants réclamant l’annulation des élections entachées de fraudes et d’irrégularités ont manifesté pacifiquement en faveur du départ du Président René Préval, le 7 février, et de l’installation d’un gouvernement de transition. Cette marche a été précédée d’un forum au cours duquel quatre Sénateurs, douze des candidats à la présidence et les dirigeants des plateformes Alternative, Libération, Rasanble et Ucadde ont adopté une déclaration prônant l’intronisation d’un Président issu de la cour de cassation ou désigné par les candidats à la Présidence et la formation d’un gouvernement de consensus, d’un conseil d’Etat de 30 membres et le maintien du Sénat.
Soumis ces derniers jours à de fortes pressions internationale sur la résolution de la crise post-électorale, le chef de l’Etat sortant, qui a reçu dimanche la visite de la chef de la diplomatie américaine, Hillary Clinton, entend rester au pouvoir si possible jusqu’au 14 mai (date à laquelle il avait prêté serment en 2006) pour céder son fauteuil seulement à un successeur légitime. spp/Radio Kiskeya

http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article7474

Commentaire
Preval et Aristide etant les seuls a tirer profit d`un environnement chaotique dans ce pays, ce sont les deux personnages qui doivent etre rendus responsables de tout ce qui affecte Haiti. Les manifestations, les destructions que des vandales finances traditionnellement par ceux qui n`ont rien a perdre car ils ont tout a l`exterieur du pays, sont sur le compte de Preval et d`Aristide qui tot ou tard doivent rendre compte a ces dix millions d`affames. Des gens qui ne demandent qu`a travailler pour elever leurs enfants et vivre dans la dignite.

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