Vendredi, 18 février 2011 11:44
L'ex-président haïtien Jean-Bertrand Aristide, en exil en Afrique du Sud depuis 2004, a demandé de quitter l'Afrique du Sud. C'est ce qu'a annoncé jeudi la ministre sud-africaine des relations internationales Maite Nkoane-Mashabane.
Selon l'agence Radio Chine Internationale, le chef de la diplomatie sud-africaine, Maite Nkoane-Mashabane a déclaré, lors d'une conférence de presse que son pays facilitait le retour de l'ancien président Aristide en Haïti.
Elle précise que "L'ancien Chef d'Etat avait sollicité l'autorisation de partir auprès des autorités sud-africaines, et qu'elles ont répondu positivement.
Cependant la ministre affirme qu'elle n'est pas en mesure de dire si Aristide pourra rentrer en Haïti, avant le 20 mars, date fixée pour le second tour de la présidentielle haïtienne.
"Nous sommes en consultations avec toutes les parties intéressées afin de faciliter le retour d'Aristide dans son pays à un moment opportun", a souligné la ministre.
Notons que les autorités haïtiennes avaient délivré un passeport diplomatique, au coordonateur à vie du parti Fanmi lavalas, toutefois les Etats-Unis et la France, avaient clairement affirmé qu'un retour de Jean Bertrand Aristide avant les élections pourrait nuire à la stabilité du pays.
EJ/Radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=18807
Commentaire
Le COORDONNATEUR A VIE DU PARTI FANMI LAVALASSE, un stylo entre les doigts, ses lunettes, distillant un regard de sage pointé sur une foule hypothétique...voilà l'image du prochain messie (MASSY) haïtien. Quelle comédie! Quel COMEDIEN ! Heureusement que le ridicule ne tue pas! Et puis, soit dit en passant, il semble difficile qu'Haïti se donne, tolère un autre président à vie. Quant aux lunettes, même Jean-Claude n'a pas jugé utile d'imiter son père. Pour la foule, il faut reconnaitre que seuls ceux qui n'ont pas et ne peuvent pas avoir accès aux textes écrits (journaux, rapports, statistiques, verdicts contre des trafiquants de drogue, etc.), malheureusement, ignorent encore qu'en applaudissant Titid, ils aiguisent le couteau qui risque de leur couper la gorge. Au cas où on l'aurait oublié, les coupe-gorge abondaient du temps de Titid et subsistent encore dans l'environnement politique haïtien.
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