Haiti-Elections : La Mission d’observation OEA-CARICOM rappelle que toute manifestation publique en faveur des candidats est bannie

dimanche 20 mars 2011

Communiqué de la MOEC OEA-CARICOM
Soumis à AlterPresse le 19 mars 2011
A la veille du jour des élections, la Mission d’observation électorale conjointe (MOEC) OEA-CARICOM rappelle aux candidats, aux partis politiques et aux citoyens que l’article 122.2 de la Loi électorale stipule que « toute manifestation publique en faveur d’un ou plusieurs candidats, d’un ou de plusieurs partis, groupements politiques ou regroupements politiques est formellement interdite le jour du scrutin et jusqu’à la proclamation des résultats ». Les candidats ont la responsabilité d’informer leurs partisans sur cette disposition et de les avertir qu’ils ne doivent pas porter des habits, ou un quelconque signe visible qui puisse dévoiler leur préférence politique le jour des élections. De même les candidats et partis politiques ont la responsabilité d’appeler leurs partisans à ne pas prendre la rue le jour des élections ou le lendemain des élections et d’attendre avec calme et sérénité la publication des résultats préliminaires le 31 mars prochain.
La Mission fait à nouveau appel aux citoyens à se rendre aux urnes le 20 mars pour exercer leur droit de vote et ainsi contribuer au renouvellement des institutions clés de la gouvernance démocratique, la Présidence et le Parlement.
Port-au-Prince, le 19 mars 2011
http://www.alterpresse.org/spip.php?article10783

Commentaire
Encore une fois, on se demande qui va faire appliquer ces regles quand on sait qu`il y a des groupes, et il faut dire, des deux cotes, qui ont averti d`avance leurs membres pour qu`ils se fassent sentir. D`une part, il y a ceux qui savent qu`ils peuvent intimider toutes les institutions en se faisant les maitres du pave. De l`autre, il y a ceux qui, tout en etant des citoyens responsables, ont peur de se laisser releguer aux oubliettes de l`histoire pour n`avoir pas su orchestre leur contre-manifestation. Action et reaction tout aussi revelateur de la fragilite de la legalite dans ce pays et de l`actualite permanente du sauve-qui-peut. Comme quoi, ```Vivre dans un pays sans loi, c`est vivre dans l`esclavage de la peur``




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