Mercredi, 2 mars 2011 12:06
Le candidat à la présidence de Repons Peyizan, Michel Martelly, a rencontré lundi dernier à Santo Domingo le Président dominicain, Leonel Fernàndez.
Lors de cette rencontre, les deux hommes politiques ont discuté des questions relatives au problème migratoire.
Les relations bilatérales incluant le commerce entre les deux pays on été également abordés lors de cet entretien d'une quarantaine de minutes.
Après cette réunion qui s'était déroulée en présence du chancelier dominicain, Carlos Morales Troncoso, Michel Martelly a annoncé qu'il a promis au président dominicain de renforcer les relations entre les deux pays et de faire de la question des sans papiers haïtiens, l'une de ses priorités, s'il accède au pouvoir.
Le dossier de construction d'une université par la République Dominicaine dans le Nord du pays était également au centre des discussions entre le président dominicain et le candidat-chanteur.
Notons que monsieur Martelly était accompagné de plusieurs membres de son équipe de campagne et d'un de ses avocats.
Rappelons que le président dominicain avait déjà rencontré, à Santo Domingo, il y a trois semaines environ, la candidate du RDNP, Mirlande Hypolite Manigat.
EJ/Radio Métropole Haïti
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Commentaire
M. Martelly en République dominicaine ? Comme M. Préval, M. Martelly, qui n'a pas un sens très développé du protocole, ignore peut-être l'extrême sensibilité du Dominicain pour cette réalité. Et c'est là ce qui pourrait (comme pour monsieur Aristide d’abord, monsieur Préval ensuite) constituer une véritable pierre d'achoppement entre les deux manières de faire. Vous ne verrez jamais par exemple, le président Fernandez en manche de chemise offrant une entrevue au nom de la République Dominicaine ni dans aucune autre circonstance. Et je ne crois pas devoir aller plus loin. Ils seraient assommés les politiciens haïtiens de voir l'extrêmement grande distance existant entre leur manière de faire, ARTISANALE, et l'expertise dominicaine, surtout en matière de politique, de diplomatie et de protocole. Ils sont, à dire vrai, plus proches des pays occidentaux que nos politiciens arrogants et peu délicats. Sauf exception, évidemment! Et en cela, puisqu’il faut être objectif, les Duvalier (le père au même titre que le fils) savaient garder les formes. Comme quoi le recul depuis 86 (en matière de protocole, bien sûr, et non de démocratie) est terrible pour l’image d’Haïti à l’extérieur. Le pays ne peut-il pas progresser dans l’un et l’autre domaine à la fois ?
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