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mardi 16 novembre 2010

Haïti-Rép. Dominicaine : 10 morts, 17 blessés dans un accident de circulation lié à un trafic de personnes

mardi 16 novembre 2010
P-au-P, 16 nov. 2010 [AlterPresse] --- Une dizaine de ressortissants haïtiens sont morts et 17 autres blessés, dans la nuit du 1er au 2 novembre 2010, quand un véhicule transportant un groupe de sans papiers a percuté un arbre en direction de Santiago de Los Caballeros (Nord de la République Dominicaine), rapporte, dans une note transmise à AlterPresse, le Groupe d’appui aux rapatriés et réfugiés (Garr) citant les témoignages de rescapés de l’accident.
Les victimes de l’accident de début novembre faisaient partie d’un groupe de 150 Haïtiennes et Haïtiens, emmenés depuis Jacmel (Sud-Est d’Haïti) à Ouanaminthe (un des points frontaliers du Nord-Est d’Haïti) le 28 octobre par un trafiquant du nom de Voyèle Lafleur, contre un paiement de 4,000.00 gourdes chacun, affirment les blessés.
Arrivés dans la localité frontalière de Meillac, « le trafiquant nous a répartis en petits groupes de 30 personnes afin de faciliter l’entrée en territoire voisin ».
Après avoir passé 3 nuits dans les buissons, les voyageurs clandestins ont essuyé, sains et saufs, des tirs d’une patrouille militaire avant l’accident fatal qui a fait 10 morts et 17 blessés.
Les accidents mortels, liés à la traite et au trafic de personnes, se produisent de façon répétée en divers endroits sur le territoire dominicain, notamment au Nord du territoire voisin d’Haïti.
Contrairement à la République Dominicaine, aucune législation spécifique, punissant la traite et le trafic de personnes, n’existe en Haïti, malgré la ratification, en mars 2009, par le parlement haïtien de la convention des Nations Unies contre la criminalité transnationale organisée et ses deux protocoles additionnels, dont celui relatif à la traite et le trafic de personnes, signale le Garr. [rc apr 16/11/2010 0:00]

http://www.alterpresse.org/spip.php?article10261

Commentaire
Les trafiquants continueront à faire ce qu'ils font depuis toujours entre Haïti et la République dominicaine, tant qu'il y aura des autorités locales et nationales, en Haïti et en République Dominicaine, des complices qui les appuient et qui en profitent. Personne n'organise un voyage avec 150 personnes de manière invisible. Voilà! Ce n'est vraiment pas compliqué, à moins de vouloir enfouir nos têtes dans le sable de l'hypocrisie.

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