Le Canada intensifie son action dans la lutte contre le choléra

Jeudi, 11 novembre 2010 06:03

La ministre canadienne de la Coopération internationale, Beverley J. Oda, a mis l'accent hier sur la nécessité de continuer à lutter contre l'épidémie de choléra qui sévit en Haïti. Elle a annoncé que le gouvernement du Canada accordera un appui de 550 000 dollars à Oxfam-Québec pour lui permettre de fournir une aide vitale en réponse à cette épidémie.
Cette somme permettra à l'organisation de veiller à limiter la propagation du choléra dans la région de l'Artibonite. Oxfam-Québec est l'une des premières organisations à avoir réagi à l'épidémie de choléra dans cette région.
Le directeur général d'Oxfam-Québec, Pierre Véronneau, soutient que le financement de l'ACDI permettra immédiatement à Oxfam-Québec d'intensifier ses actions à Petite Rivière, dans la région de l'Artibonite, en réponse à l'épidémie de choléra. « Le gouvernement canadien continuera de venir en aide à la population haïtienne, déjà ébranlée par le séisme dévastateur de janvier dernier, et qui continue à affronter des obstacles et à subir des pertes alors qu'elle combat cette épidémie », a soutenu Mme Oda.
L'assistance à Oxfam-Québec porte à 1 million de dollars l'aide totale du Canada en réponse à l'épidémie de choléra, comme l'avait annoncé le premier ministre Harper le 23 octobre dernier.
L'ACDI a également versé 450 000 dollars à l'Organisation panaméricaine de la santé (OPS) pour soutenir le déploiement rapide de spécialistes de l'OPS et l'apport de fournitures médicales pour traiter le choléra.

LLM / radio Métropole Haïti

http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=18437


Commentaire
On ne peut donc pas dire que le Canada n'aide pas. Il le fait et l’a toujours fait chaque fois qu’un problème affecte Haïti. Le gouvernement haïtien a beau se plaindre de ne pas recevoir directement l'aide, mais il ne justifie pas la confiance qu'on pourrait essayer de placer en lui. Voilà la réalité pure et simple. Comme le Canada, il est sûr que plusieurs autres pays veulent aider et aident mais en utilisant des mécanismes tout aussi provisoires, non à long terme, comme c'est le cas ici. On ne leur en donne pas la possibilité. Sommes-nous condamnes à de sporadiques panacées face aux graves problèmes du pays? La réponse ne dépend que de nos dirigeants.