Haïti: Le basketteur américain Dwight Howard est arrivé vendredi en Haïti à l'invitation de l'Unicef et du Comité olympique haïtien pour un séjour de 72 heures au cours duquel il doit visiter plusieurs camps de déplacés et entraîner des enfants.
Peu après son arrivée dans le pays, le basketteur vedette des Orlando Magic a annoncé la mise en place d'un fonds de 100.000 dollars dans le cadre de sa fondation, dans lequel il va puiser pour venir en aide aux enfants sinistrés à la suite du séisme du 12 janvier qui a ravagé Haïti.
"C'est un honneur pour moi de venir en Haïti et j'en profite pour dire aux Américains et au monde qu'il ne faut pas oublier ce pays qui a connu ce désastre", a déclaré Dwight Howard après avoir joué au basket avec une cinquantaine d'enfants, heureux de taper dans la main de la star.
"Mon objectif en venant ici est de rendre le sourire aux enfants et leur démontrer qu'il y a des personnes qui pensent encore à eux, car beaucoup de gens sont en train d'oublier ce qui est arrivé ici", a ajouté Dwight Howard au milieu d'une nuée d'enfants sur un terrain au coeur d'un village de tentes.
Le sportif américain a promis de mobiliser ses partenaires de la NBA en faveur des enfants d'Haïti et d'intéresser ses compatriotes à contribuer au fonds qu'il a mis en place pour venir en aide aux enfants.
"A mon retour, mon plan est d'aller dire aux Américains qu'il y a des personnes en Haïti qui ont besoin de leur aide et qu'ils ne doivent pas les oublier", a-t-il encore déclaré. "Moi je n'ai pas oublié", a-t-il assuré.
Passant le ballon à des enfants vêtus de T-shirts portant la phrase en créole "Moi aussi j'ai le droit de jouer", Howard leur a appris à faire des paniers.
"Lorsque je vais fouler le parquet de la NBA en octobre, je vais penser à ces petits. Mon message aux enfants d'Haïti est de leur dire de garder la foi même si les choses ne sont pas toujours évidentes", a lancé le basketteur.
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=83767&PubDate=2010-09-20
Commentaire
Que se multiplie l'aide à ce niveau, mais surtout qu'il y ait sur le terrain une gestion qui vaille la peine.
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