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vendredi 1 octobre 2010

L'annulation de la dette d'Haïti

Associated Press
Washington

La Banque interaméricaine de développement (BID) a annoncé jeudi l'annulation de la dette d'Haïti à son égard, permise par le versement d'une avance de la part des États-Unis.
L'institution multilatérale a indiqué dans un communiqué avoir effacé 484 millions de dollars de dette, après avoir reçu «une avance sur la contribution des États-Unis dédiée aux prêts du Fonds pour les opérations spéciales de 204 millions de dollars».
«La contribution permettra aussi à la Banque de convertir en subventions à peu près 144 millions de prêts concessionnels non déboursés approuvés avant 2007», date à laquelle la BID a décidé de ne plus verser que des dons à Haïti, a ajouté l'institution.
«Grâce à l'appui déterminé du Congrès, les États-Unis fournissent aujourd'hui une aide essentielle en numéraire pour améliorer la vie des Haïtiens», s'est félicité dans un communiqué le secrétaire adjoint au Trésor américain Lael Brainard.
Depuis le séisme du 12 janvier, Haïti a obtenu l'annulation de sa dette vis-à-vis du Fonds monétaire international et de la Banque mondiale. Ces trois institutions pesaient pour près des trois quarts de la dette extérieure du pays.

http://www.cyberpresse.ca/international/amerique-latine/201009/30/01-4328386-la-banque-interamericaine-de-developpement-annule-la-dette-dhaiti.php

Commentaire
Que c'est beau, les discours vides de sens! Qui a reçu cette aide mentionnée par le responsable adjoint du trésor? Annulation de la dette? Oui! Et les gens qui meurent de faim? Tout le monde sait comment ces organismes s'enrichissent aux dépens des petits pays qui contractent des prêts qu'ils ne finissent jamais de payer mais après avoir payé quatre, cinq fois ce qu'ils ont emprunté, sans compter, évidemment, ce que les dictateurs de Duvalier à Aristide ont déposé dans leurs propres fonds (a l’issue des détournements en bonne et due forme). Un mécanisme infernal pour les priver de toute possibilité de développement. Ce n'est pas pour rien que les pays les plus capables ne versent que rarement leur propre contribution à ces organismes. Ils connaissent de l'intérieur le fonctionnement de ces machines.

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