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vendredi 29 octobre 2010

Haïti-Choléra : L’ONU aurait ouvert une enquête sur son contingent à Mirebalais

jeudi 28 octobre 2010

P-au-P, 28 oct. 2010 [AlterPresse] --- L’organisation des Nations Unies (ONU) a apparemment ouvert une enquête sur son unité de casques bleus népalais pointée comme éventuelle source de l’apparition du cholera qui a tué 305 personnes en Haïti, apprend AlterPresse.
Mercredi, des enquêteurs de l’ONU ont récolté des échantillons de résidus d’eaux usées s’écoulant de la base de la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation en Haïti (MINUSTAH) située à Mirebalais (Est), confirme à AlterPresse le porte-parole de la force onusienne, Vicenzo Pugliese.
Cependant, selon lui, cette démarche fait partie des procédures normales de contrôle des normes d’élimination des déchets.
Des tests médicaux conduits les 22 et 27 octobre sur les soldats népalais basés à Mirebalais révèlent qu’ils n’ont pas le choléra, insiste-t-il.
Il souligne que les soldats népalais actuellement en poste au pays sont arrivés entre le 08 et le 15 octobre, et avaient subi des tests m’médicaux avant leur voyage dans le pays caribéen.
Pugliese ne voit aucun rapport entre le moment de déclenchement de la maladie le 19 octobre et celui de l’arrivée des Népalais, soit une semaine auparavant.
Il qualifie de « rumeur » les affirmations selon lesquelles le vibrio cholerae serait amené par les militaires du Népal, où la maladie a fait 80 morts en 2007.
La mission onusienne avait déjà démenti les informations accusant son contingent népalais d’avoir déversé dans le fleuve Artibonite des déchets humains infectés par le choléra.
Parallèlement les autorités sanitaires n’ont toujours pas fourni les résultats de leur enquête sur la source de la maladie. Les échantillons prélevés sont en train d’être analysés à l’étranger, a répété ce jeudi le directeur général du Ministère de la Santé, Gabriel Timothé.
305 personnes ont déjà trouvé la mort principalement dans la région Nord du pays des suites du choléra, une pathologie qui selon les autorités haïtiennes n’avait jamais existé dans le pays auparavant. [kft gp apr 28/10/2010 14 :00]

http://www.alterpresse.org/spip.php?article10185

Commentaire
S'il serait ridicule de viser un groupe en particulier pour chercher un bouc émissaire auquel attribuer l'épidémie de cholera en Haïti, il ne serait pas moins ingénu de croire que si les spécialistes de l'ONU trouvaient des indices incriminant les Népalais ou les ressortissants de n’ importe quel autre pays, ils en parleraient. Cela ne se ferait jamais. La raison? Pour éviter de discréditer davantage ses soldats qui le sont déjà assez dans bien d'autres domaines non moins compliqués tels que le viol, la violence physique et même des cas d'assassinat. Voilà où nous en sommes avec les forces internationales, ce mal nécessaire justifié seulement par l'incapacité des Haïtiens à se gouverner eux-mêmes.

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