Haïti: L'épidémie de choléra en Haïti a fait 253 morts, dont deux dans un village proche de Port-au-Prince, et 3.115 personnes sont hospitalisées, selon le dernier bilan officiel annoncé dimanche.
Ces chiffres communiqués par le directeur général du ministère de la Santé publique, Gabriel Thimoté, représentent 30 morts supplémentaires par rapport au dernier bilan communiqué samedi.
La progression du nombre de personnes hospitalisées est moindre en pourcentage. Ce chiffre était proche de 3.000 samedi.
Une vingtaine de personnes souffrant de "diarrhée aïgue" ont été admises ces deux derniers jours dans un centre de traitement du choléra installé à Port-au-Prince par Médecins sans Frontière (MSF), a-t-on par ailleurs appris dimanche auprès de sources concordantes.
Dans un rapport sur la situation de la maladie, MSF indique avoir "pris en charge plusieurs patients atteints de diarrhée aïgue" à Port-au-Prince sans en préciser le nombre. Selon une source contactée par l'AFP, et qui a requis l'anonymat, une vingtaine de personnes ont été reçues dans le centre de l'ONG.
Le choléra, une maladie hautement contagieuse causée par une bactérie, provoque de très violentes diarrhées. En l'absence de soins immédiats basés d'abord sur une réhydratation, cette déperdition gravissime de liquides (un malade peut perdre 10% de son poids en quatre heures) est souvent mortelle.
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=84980&PubDate=2010-10-24
Renos Dossous from Victoria /Canada
Commentaire
Cette épidémie, une fois de plus, révèle la fragilité de l'environnement après le 12 janvier. Mais c'est aussi un test pour la communauté internationale. Cela permet de mieux évaluer les besoins de la population indépendamment des ambitions des autorités formellement établies. Ces dernières ont leurs propres priorités alors que les laissés-pour-compte ne demandent qu'une chose la normalisation de la situation : de l'eau potable, un logement décent, de la nourriture, un emploi, un gouvernement qui cesse d'utiliser la misère de son peuple, la plus florissante des industries, pour enrichir une poignée d'oisifs.
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